Lorsque Madison Kozak avait 10 ans, elle a remporté un concours qui lui donnait la chance de chanter devant des milliers de spectateurs au Havelock Country Jamboree, dans la campagne ontarienne. Ce moment a changé sa vie et lui a permis de réaliser qu’elle voulait faire carrière dans le domaine musical. « J’ai senti un “rush” d’adrénaline inoubliable lorsque j’ai connecté avec le public », se souvient-elle. « À l’époque, je ne chantais que des reprises, et j’ai vu comment les gens chantaient ces paroles comme si c’était la trame sonore de leur vie… Ça m’a frappé à quel point la musique crée des liens entre les gens, et j’ai su que je voulais en faire partie. »

Pour y arriver, pour entrer de plain-pied dans l’industrie de la musique, Kozak, alors âgée de 14 ans, a fait ce que beaucoup d’auteurs-compositeurs-interprètes souhaitant percer dans la musique country font : déménager à Nashville. Présentement dans sa pénultième session à l’université Belmont où elle travaille à l’obtention d’un diplôme en commerce de la musique, Kozak croit que le fait d’être « un petit poisson dans un immense océan » la motive à travailler plus fort et à devenir une meilleure auteure-compositrice afin de pourvoir retrouver sa place devant des milliers de spectateurs, à cette différence près que cette fois-ci, elle chantera ses propres chansons.

Et une des étapes importantes pour y arriver est de signer un contrat avec une bonne maison d’édition, ce qu’elle fera cette année avec Big Loud Shirt, dont l’écurie comprend également des noms comme Craig Wiseman (Blake Shelton, Brooks and Dunn) et Brian Kelley du groupe Florida Georgia Line. Cette opportunité s’est présentée à elle dans l’un de ses cours à Belmont où elle devait présenter des chansons à un panel d’éditeurs, dont Hannah Wilson de Big Loud Shirt. « Elle m’a immédiatement pris sous son aile et m’a donné des tonnes de conseils et de soutien précieux », raconte Kozak.

Partisane indéfectible de l’« écrire vrai », Kozak espère que sa musique — incluant ses premiers simples « Trailblazer » et « First Last Name » — donnera à d’autres les mêmes émotions que ses idoles lui font ressentir. Comme elle l’explique, ses idoles — Loretta Lynn, Shania Twain et Taylor Swift — la font sentir qu’elle « n’est pas seule et que je peux faire tout ce que je veux si j’y mets le travail nécessaire et que je suis gentille avec les gens. »

« Comme je disais, je crois que la musique crée des liens entre les gens, et j’espère pouvoir être un pont », dit-elle. « Dieu sait que de nos jours, on ne peut pas avoir trop de liens avec les autres. »