La SOCAN est fière d’accueillir un nouveau membre dans son équipe A&R. Erica Grayson, qui sera désormais directrice A&R principale, travaillera depuis nos tout nouveaux bureaux de Los Angeles à Culver City.

Grayson, une vétérane de l’industrie de la musique, est née à Brooklyn et est établie à Los Angeles. Elle a travaillé ou agit à titre de consultante pour des entreprises comme Sony, Interscope, A&M, OVO, Motown, Atlantic, et bien d’autres, aux États-Unis et à l’étranger. Passionnée de diversité et de multiculturalisme, elle a dévoué sa voix et son temps à de nombreux événements et conférences portant sur la nécessité de l’inclusivité dans les communautés musicales et créatives. Grayson a siégé au conseil, chapitre de Los Angeles, de la National Academy of Recording Arts and Sciences (NARAS), l’organisme qui chapeaute les Grammys, en plus d’être saluée par ASCAP Women in Music. Elle a été vice-présidente dans diverses fonctions A&R, d’édition et de film et télévision. Grâce à son entrepreneuriat au fil des dernières années, Erica a acquis une connaissance intime de l’évolution de l’industrie et, surtout, de la valeur qui est créée lorsque le monde des affaires et le monde de la culture créent des liens authentiques qui sont un gage de réussite.

En tant que directrice A&R principale à la SOCAN, Grayson travaillera avec nos équipes A&R à Toronto, Vancouver et Montréal en plus de jouer un rôle central dans la stratégie A&R de la SOCAN. Elle sera la personne-ressource pour les membres de la SOCAN établis à L.A. et tous les autres y voyagent. Elle se définit comme une « intrapreneure » et elle souhaite utiliser son expérience et ses liens étroits avec l’industrie pour créer des programmes et des plateformes au service des auteurs, compositeurs et éditeurs de musique canadiens afin de bonifier, ultimement, la réputation de la SOCAN sur le marché américain.

Nous avons posé quelques questions à Erica afin de vous permettre de mieux la connaître.

À ce jour, quel a été votre emploi préféré dans l’industrie de la musique, et pourquoi ?
J’ai vécu beaucoup d’expériences enrichissantes dans cette industrie. J’adore le développement d’artistes et ce qui touche à l’A&R, mais bâtir une entreprise de gestion et de consultation est probablement ce que j’ai le plus aimé, parce que j’étais en mesure d’utiliser toute mon expérience pour soutenir les créateurs de musique.

Qu’as tu accompli, professionnellement, dont tu es la plus fière ?
Je crois que ce qui me rend la plus fière, ce de ne pas avoir eu peur de faire appel à des mentors tout au long de ma carrière ? Peu importe le succès que j’ai eu ou le poste que j’ai occupé, j’ai toujours voulu m’améliorer et apprendre tout ce que je pouvais, et je n’ai pas peur de demander de l’aide ou des conseils.

Pourquoi avoir choisi de travailler à la SOCAN, et pourquoi maintenant ?
J’ai appris, petit à petit, que la SOCAN est un endroit rare et unique où les créatifs peuvent grandir dans un environnement rassurant. Mike McCarty et Rodney Murphy ont créé ce nouveau poste pour moi afin de pleinement tirer profit de mon expérience et de mes aptitudes dans le domaine A&R afin de bonifier ce que la SOCAN accomplit déjà pour les auteurs, les compositeurs et leurs éditeurs. Les artistes et compositeurs à l’image canadiens connaissent un succès international sans précédent de nos jours et je suis ravie de jouer un rôle de soutien pour ces membres de la SOCAN, en plus d’encourager la prochaine génération de membres afin d’assurer que ce succès actuel ne soit pas une simple anomalie. C’est une occasion en or pour moi.

Quel impact souhaites-tu avoir dans ton nouveau rôle à la SOCAN ?
L’un des secteurs sur lequel j’entends me concentrer consiste à utiliser mes liens dans l’industrie afin de bâtir des ponts plus solides avec la communauté du cinéma et de la télévision ici, à Los Angeles. La SOCAN possède une phénoménale écurie de compositeurs à l’image qui vivent ou visitent L.A. et je veux ajouter le plus de valeur possible à leurs affaires. Je veux améliorer l’accès à la communauté créative ici aux États-Unis afin, je l’espère, de créer plus d’occasions d’affaires pour ces derniers. J’ai également l’intention de bâtir des programmes afin de mieux servir les membres de la SOCAN dans ce marché.

Pourquoi est-il si important pour la SOCAN d’être représentée aux États-Unis ?
La SOCAN est une organisation incroyable en pleine expansion. Je crois qu’il est sage et évident d’avoir une représentation à Los Angeles, car pour un très grand nombre de nos membres, toutes les routes mènent à L.A. Nous comptons déjà plus de 900 membres habitant ici, et des milliers d’autres qui y viennent pour faire avancer leur art et leur carrière et y brasser des affaires tout au long de l’année. Notre Maison SOCAN et nos nouveaux bureaux à Culver City, qui sont d’ailleurs équipés d’une « salle de création », sont là pour les soutenir.

Vers quoi se dirige l’avenir des créateurs de musique canadiens au cours des 5 prochaines années, selon toi ?
Pas besoin de s’appeler Nostradamus pour voir que l’avenir des créateurs de musique canadien est plus que prometteur. Il n’y a qu’à voir leur domination des marchés et palmarès mondiaux depuis quelques années. C’est une tendance lourde qui n’est pas prête de s’essouffler.

D’où te vient cette passion pour la découverte et le développement de nouveaux artistes ?
C’est la partie du processus qui est le plus pur. Je serai sans doute toujours cette enfant que veut tout savoir sur un sujet que j’aime tant. Et quel immense honneur d’avoir un petit rôle dans leur parcours… Il n’y a rien de mieux, selon moi.

Si vous deviez en choisir un, qui serait votre auteur-compositeur préféré et pourquoi ?
Ha ! c’est une question piège ! Je ne choisirai jamais. J’aime le hip-hop, le R&B, la pop, l’afrobeat, la musique latine. J’aime les chansons et les rythmes et les compositions et les paroles qui nous font ressentir quelque chose.

Chez Interscope, vous travailliez directement avec la mégavedette qu’est Jimmy Iovine. Quelle est votre meilleure anecdote au sujet de Jimmy ?
Travailler avec Jimmy était un véritable cadeau du ciel. Mais je ne pense pas partager d’anecdotes, je ne suis pas une moucharde, LOL ! Mais sérieusement, pour moi, ce que j’ai le plus apprécié du temps que j’ai passé à travailler avec lui, c’est que Jimmy accorde de la valeur aux victoires. On a toujours l’heure juste avec lui. Ce n’était jamais une question de qui il aime le mieux ou de petite politique. Soit vous livrez la marchandise, soit vous ne la livrez pas. En tant que seule femme de l’équipe A&R à l’époque, ça m’a permis de me battre à armes égales.