La première fois où Raffa Weyman a écrit une chanson, elle a pleuré. Elle avait 12 et a créé cette chanson en compagnie de sa meilleure amie, un « hit pop épique » qui l’a excitée au point d’en pleurer. Il n’existe pas d’enregistrement de cette chanson, mais depuis, Weyman, sous le pseudonyme de RALPH, a écrit plusieurs petites perles pop qui sont tout aussi excitantes avec leur enrobage de synthés. « Écrire des chansons est ma façon de gérer mes émotions », explique-t-elle. « C’est comme une thérapie, c’est ma façon à moi d’accepter les choses telles qu’elles sont et de tourner la page ; mes chansons sont tellement transparentes qu’elles en deviennent presque autobiographiques, c’est ce qui les rend si vraies et authentiques. »

Ce degré d’honnêteté est cristallisé en vers d’oreilles mélodiques que l’on peut entendre sur son plus récent EP, et ils lui ont permis d’accumuler des milliers d’écoutes sur Spotify et d’attirer de plus en plus l’attention des fans et des critiques. Pour Weyman, le secret d’une chanson pop réussie est « un “hook” de l’enfer et une mélodie qui vous reste collée dans la tête pendant des jours », avec, bien sûr, lorsque possible, des paroles exceptionnelles. Weyman possède tous ces atouts et un rare aplomb pour une artiste en émergence. « Je mentirais si je disais que je suis sûre de moi et de mon son à 100 % ; j’apprends et je grandis, et je me sens vraiment bien », confie-t-elle.

Weyman vient tout juste d’être mise sous contrat par 604 Records, le label de Carly Rae Jepsen, Coleman Hell et Small Town Pistols, et elle planche déjà sur son premier album. Elle collabore avec des producteurs de Londres, Berlin, Los Angeles et Toronto et elle se dit très excitée du travail accompli pour ce premier album jusqu’à maintenant, et elle ne craint pas de prendre quelques risques. « De quoi aurait l’air une ballade des années 70 avec un “drop” de dubstep ? », s’interroge-t-elle. « J’adore mélanger les genres. »