Il est bien connu que la Nouvelle-Écosse est une incroyable pépinière de talents musicaux.

Joel Plaskett, Classified, Sarah McLachlan, Sloan, Old Man Luedecke, Jenn Grant et Wintersleep ne sont que quelques-uns des grands noms de la musique issus de cette province canadienne. C’est toutefois le potentiel bourgeonnant des talents moins connus de la région qui a poussé Scott Long, le directeur général de Music Nova Scotia, à se rendre en Grande-Bretagne, au moment d’écrire ces lignes en mai 2017, pour vanter leurs mérites.

« Music Nova Scotia se veut un bureau d’exportation pour la province dans l’industrie de la musique », explique-t-il. « Nous participons à toutes sortes d’événements afin de susciter l’intérêt et réseauter avec des acheteurs. Je tente donc de rencontrer autant d’agents, de programmateurs de festivals, de maisons de disque et d’autres gens de l’industrie que possible pendant mon séjour. »

Et selon lui, les résultats sont tangibles. « Ça fait cinq ou six ans que nous procédons ainsi avec sérieux, et nous suivons de près notre retour sur investissement », explique l’homme qui est arrivé chez Music Nova Scotia en 2008. « Ça en vaut assurément la peine. On ne le ferait pas si ça n’était pas le cas. Mais c’est évident que c’est quelque chose qui rapporte à long terme. Nous constatons les résultats de notre présence à Great Escape [un festival annuel de nouvelle musique qui a lieu en mai à Brighton, en Angleterre] où nous nous trouvons cette semaine, mais ça peut parfois prendre jusqu’à trois ans avant qu’un artiste qui joue ici en retire des bénéfices tangibles. »

Music Nova Scotia est un organisme qui est financé à la fois par la province et par des intérêts privés qui a été fondé en 1989 avec de nombreux mandats qui visent tous à lancer la carrière des musiciens au-delà des indicatifs régionaux 902 et 782. Vanter les mérites des talentueux musiciens de la Nouvelle-Écosse à l’étranger n’est qu’un de ces mandats.

Long nous explique qu’il y a de nombreuses « success stories » qui s’écrivent actuellement grâce au ciblage du Royaume-Uni et de l’Allemagne par l’organisme. « Ben Caplan tourne énormément ici », poursuit-il. « Erin Costelo est actuellement en tournée en Allemagne. Ria Mae a beaucoup profité de notre investissement à l’exportation. Sa carrière va très bien. »

« Parmi les autres artistes prêts à l’exportation auxquels nous avons accordé une attention particulière récemment, on retrouve Port Cities, Like A Motorcycle, un groupe punk d’Halifax qui commence à susciter beaucoup d’intérêt à l’étranger, et, en ce moment même durant notre actuel voyage, nous participons à la promotion d’un groupe indie rock du nom de Mauno qui est signé sur le label anglais Tin Angel. Mo Kenney a connu du succès au Royaume-Uni et en Allemagne et elle est actuellement en tournée européenne. Nous avons des attentes réalistes, mais nous constatons tout de même qu’il y a plus d’artistes de la Nouvelle-Écosse que jamais partent en tournée hors du Canada. »

« La création et la propriété de bonnes chansons, et surtout savoir quoi faire avec celles-ci est plus important que jamais à notre avis. » – Scott Long, Music Nova Scotia


Un autre mandat de Music Nova Scotia est d’offrir de l’information, de la formation et de l’éducation à ses membres qui sont actuellement au nombre d’environ 1100, selon Scott Long. « Il leur est possible de réserver des périodes de consultation », poursuit-il. « Nous leur enseignons les meilleures pratiques de l’industrie de la musique — que ce soit de jeunes groupes qui viennent à peine de se former jusqu’aux conseils sur l’exportation — et nous leur offrons plusieurs activités de formation tout au long de l’année. »

L’organisme est également propriétaire et organise la Nova Scotia Music Week, qui est à la fois un festival de musique et une conférence professionnelle. Long explique qu’on enseigne également aux artistes à remplir des demandes de bourses, les définitions et l’exécution des plans d’affaires et de marketing de la musique, ainsi que l’identification des diverses sources de revenus, par exemple.

Pour Long, être membre de la SOCAN est de la plus haute importance. « Nous allons débattre de la question au conseil d’administration, mais nous pensons rendre obligatoire le fait d’être membre de la SOCAN pour que les artistes prêts à l’exportation puissent être admissibles à nos programmes de financement. »

Muisc Nova Scotia Logo

« Ce sont des questions importantes pour nous, dans le monde de l’édition, la propriété intellectuelle, le marketing numérique. C’est important pour nous de voir toujours plus de propriétés intellectuelles être créées et exploitées adéquatement en Nouvelle-Écosse… C’est là que se trouve réellement la valeur. Bien entendu, les tournées sur super importantes aussi, désormais. Mais la création et la propriété de bonnes chansons, et surtout savoir quoi faire avec celles-ci est plus important que jamais à notre avis. »

C’est dans cet objectif, nous explique Scott Long, que Music Nova Scotia commandite des initiatives telles que le Gordie Sampson Songcamp annuel, qu’il décrit comme un incubateur musical. Maintenant établi à Nashville, le Néo-Écossais Gordie Sampson est l’auteur de nombreux « hits » tels que « Jesus, Take the Wheel », popularisé par Carrie Underwood et primé d’un Grammy, et « Storm Warning » de Hunter Hayes, et il revient chaque année durant les cinq jours de l’événement qui porte son nom.

« C’est sa façon à lui de redonner un peu », explique Long avant de confier que le groupe Port Cities est justement né dans un tel camp d’écriture. « Il invite toujours quelques-uns de ses amis qui viennent parler de l’industrie de la musique, et en ce qui a trait à la création musicale, nous croyons que les collaborations sont très importantes. Quand nos membres participent à des collaborations, ils en retirent plus de valeur, de meilleures chansons et plus de succès avec ces chansons. Alors nous les encourageons beaucoup à collaborer avec d’autres artistes. »

Music Nova Scotia se veut également un organisme de sensibilisation de l’industrie musicale de la province. « La majorité des campagnes de sensibilisation que nous effectuons visent au maintien des investissements du secteur public provincial », explique encore Long. « Notre travail est de prouver au gouvernement, et ce, pratiquement sans relâche que nous sommes une industrie qui mérite leurs investissements. Nous avons accompli cela avec succès au cours des dernières années. L’investissement par habitant dans le domaine de la musique en Nouvelle-Écosse est équivalent à celui du Fonds ontarien de promotion de la musique. Nous sommes une province considérablement plus petite [923 000 habitants contre 13 millions en Ontario] avec un budget encore plus petit, mais nous investissons autant par habitant que la plus importante province du pays. Nous en sommes très fiers. Nous évaluons que l’industrie de la musique de la Nouvelle-Écosse contribue près de 100 millions $ au produit intérieur brut de la province. »

En plus d’administrer les investissements dans l’industrie de la musique au nom du gouvernement provincial, Music Nova Scotia est également responsable de la gestion du Programme de développement des exportations et du Programme de développement d’artistes à travers lesquels se font les investissements dans les tournées. « Nous n’investissons pas dans les enregistrements ou la création d’albums, nous investissons dans les tournées, le marketing et le développement d’artistes émergents », explique Long.

D’ailleurs, l’organisation se concentre depuis peu sur la diminution du nombre de salles de spectacle dans la province. « Particulièrement à Halifax », confie Long. « Nous sommes en danger de perdre nos propres salles. Nous collaborons avec les autorités provinciales et d’autres parties prenantes de l’industrie du spectacle afin de nous assurer d’une révision de la réglementation concernant la sécurité publique. On ne peut pas se permettre d’ignorer ce qui se passe chez nous, alors nous travaillons fort afin de promouvoir la province en tant que destination musicale pour pouvoir nous assurer que nous disposons d’un environnement commercial sain pour le secteur de la musique.



Ce printemps, la SOCAN a entrepris la phase de test de la très attendue initiative CIS-Net pour les ayants droit. Il s’agit d’un audacieux projet qui permettra aux auteurs, compositeurs et éditeurs de musique d’effectuer des recherches concernant le répertoire et les Interested Parties Information (IPI) dans cette base de données internationale.

Cette initiative menée par la CISAC se veut une réponse aux demandes des créateurs et éditeurs de musique de leur donner accès à CIS-Net, un réseau international de bases de données qui partagent les métadonnées associées au répertoire musical, des informations essentielles au suivi des exécutions qui permettent d’assurer que les créateurs et éditeurs de musique sont payés lorsque leur musique est diffusée. Ainsi, la SOCAN, en tant que contributrice à CIS-Net, donne accès aux autres organisations de droits musicaux à tous les détails concernant le répertoire de ses membres. L’information partagée au sujet de chaque œuvre est son titre, le ou les auteurs et compositeurs, le ou les éditeurs, son numéro IPI, les parts de chacun des ayants droit, les interprètes, etc.

Au fil des ans, CIS-Net est devenu un outil inestimable pour les opérations au quotidien de la SOCAN en simplifiant et accélérant grandement le suivi des exécutions des œuvres de nos membres afin de les payer adéquatement. Nous l’utilisons pour vérifier que le répertoire de nos membres est représenté adéquatement à travers le monde, pour confirmer les détails d’œuvres qui ne font pas partie du répertoire de la SOCAN, et nous l’utilisons même dans le cadre du processus d’assignation de codes ISWC (International Standard Musical Work Code). Les outils inclus dans CIS-Net nous permettent notamment de soumettre une demande de détails pour les feuilles de chronométrage (« cue sheets »), de télécharger les détails d’œuvres musicales directement dans notre base de données en plus de nous permettre d’identifier des répertoires non identifiés en les comparant aux répertoires d’autres organisations de droits musicaux. Bref, cela a permis de rendre beaucoup plus efficients bon nombre de nos processus existants, ce qui à son tour nous permet de payer nos membres encore plus rapidement, plus aisément et avec plus de précision qu’auparavant.

CIS-Net est devenu un outil inestimable pour les opérations au quotidien de la SOCAN en simplifiant et accélérant grandement le suivi des exécutions des œuvres de nos membres afin de les payer adéquatement.

Maintenant que CIS-Net est partie intégrante des opérations des organisations de droits musicaux, le temps est venu de le rendre accessible aux ayants droit. Cela signifie que les créateurs et éditeurs de musique auront désormais la possibilité d’effectuer des recherches dans le répertoire et les informations sur les parties intéressées de CIS-Net. Comme vous pouvez l’imaginer, la CISAC doit répondre à certains défis dans la foulée de cette expansion de CIS-Net : lois sur la confidentialité qui varient d’un territoire à l’autre, sécurité globale du réseau et soutien technique à un plus grand nombre d’utilisateurs.  Pour répondre à ces préoccupations, la CISAC a intégré des fonctionnalités à son outil qui permettent aux créateurs et éditeurs de musique de déterminer eux-mêmes s’ils souhaitent rendre leur répertoire disponible et, s’ils choisissent de le faire, la quantité d’informations qu’ils souhaitent permettre à CIS-Net de partager. Quant à la sécurité, elle est assurée par un processus qui oblige chaque organisation de droits musicaux à confirmer la demande d’accès d’un de ses membres. Le soutien technique sera assuré par l’équipe CIS-Net.

Durant la première phase de tests, nous avons évalué l’ergonomie générale de l’outil du point de vue de chacune des parties prenantes — organisation de droits musicaux, créateurs et éditeurs de musique — afin de nous assurer que la manière dont les informations sont présentées est logique et simple. Lorsque nous aurons reçu les commentaires découlant de cette première phase de tests et que ceux-ci auront été intégrés au projet par notre équipe, nous procéderons à une deuxième phase de tests, puis l’outil sera officiellement lancé. Nous visons un lancement à l’automne, en fonction des résultats des deux phases de tests.

Quand nous serons près de la date de lancement officielle, nous communiquerons avec nos membres afin de les informer sur la manière de commencer à utiliser CIS-Net pour les ayants droit.



Imaginez passer du temps à L.A. presque gratuitement. Profiter du soleil de la Californie à quelques pas du célèbre Sunset Boulevard. S’arrêter pour un café avant de passer la journée à collaborer avec d’autres auteurs-compositeurs en compagnie de votre muse.

Trop beau pour être vrai ? Grâce à la SOCAN, c’est tout à fait possible. Parlez-en à Jay « The Human Kebab » Parsons du groupe alt-rock USS. Son collègue Ashley Buchholz et lui-même en ont récemment fait l’expérience lors de leur séjour à la Maison SOCAN de Los Angeles, une commodité qui est à la disposition de ses membres, sans frais, pour de courts séjours.

« Faire un séjour à L.A., pour presque rien, et en plus dans le magnifique quartier de Silver Lake était encore plus fou qu’un rêve », se réjouit Parsons. « De nos humbles débuts dans le sous-sol de nos parents à Stouffville à un séjour à flanc de montagne — courtoisie de la SOCAN — afin d’y écrire le plus gros simple de notre carrière… Disons qu’on a fait un bon bout de chemin. »

Durant leur séjour de création sur la côte ouest, le duo s’est fait plusieurs contacts, dont notamment l’ex-membre de OneRepublic, Tim Myers, et ils ont écrit les deux premiers simples (« Work Shoes » et « Us ») qui seront tirés de leur plus récent album, New World Alphabet, paru en janvier 2017. Les deux mois qu’on a passé à L.A. les deux compères l’an dernier ont été tellement fructueux que Parsons espère que leur prochain passage à la Maison SOCAN de Nashville le sera tout autant. Il y a également une Maison SOCAN à Paris qui est principalement utilisée par les membres francophones de la SOCAN.

« Pas besoin de s’inquiéter de trouver une chambre d’hôtel et combien ça va coûter — surtout l’an dernier alors que le dollar canadien était à son plus bas », poursuit l’auteur-compositeur. « Vous rencontrez vos collaborateurs et créez des chansons chaque jour, et le soir vous pouvez rentrer à la maison. Il y a même un moniteur dans la maison, alors Ash et moi enregistrions souvent des démos juste avant d’aller nous coucher. »

« Une partie de l’attrait ne vient pas seulement de la possibilité de collaborer avec des membres de la SOCAN en Californie, mais surtout du fait qu’on peut y séjourner pour presque rien », poursuit Parsons. « Ce n’est pas rien ! Même pour un groupe à notre niveau de succès, lorsqu’un cycle d’album est complété, faut faire très attention comment on dépense temps et argent. »

Il n’en demeure pas moins que l’expérience de cocréation en compagnie de Myers était également un rêve. Myers habite dans le très exclusif quartier protégé de Calabasas avec comme voisins, entre autres, des noms comme Brian Wilson. Parsons se souvient de cette scène un peu surréelle : « Les gardes de sécurité lui ont envoyé un courriel afin que nous puissions entrer dans le quartier. Nous nous sommes rendus à son magnifique manoir dont le quartier avoisine celui de Kayne et Drake. Nous lui avons fait entendre le démo de deux de nos chansons. Il les a aimées, mais a dit “allons dans une autre direction”, et les trois chansons se sont retrouvées sur l’album. »

Pour « Work Shoes », USS a collaboré avec un couple de Nashville et a enregistré la pièce dans la Petite Arménie à l’aide d’un divan tourné sur le côté comme « booth » pour l’enregistrement des voix. Parsons raconte : « Qui aurait cru que cette chanson allait complètement changer le parcours de notre groupe ? »
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Jessie Reyez est une autre auteure-compositrice à l’étoile montante dont le parcours a été positivement changé grâce à la SOCAN. En septembre 2015, cette artiste qui fait partie de la liste SOCAN des 10 artistes à surveiller en 2017 a participé au tout premier Camp de création Kenekt aux Shobac Cottages d’Upper Kingsburg, en Nouvelle-Écosse.

« C’était génial », nous dit Reyez, une jeune Torontoise. « J’ai vraiment passé un bon moment et j’ai eu la chance incroyable de travailler avec des créateurs que je respecte depuis toujours comme les membres SOCAN Jully Black et Anjulie. »

Il y a une chance que certaines de ces collaborations peuvent se retrouve sur son premier album, qui regroupe des pièces qui s’inspirent de son parcours de vie à ce jour.

« Le processus de cocréation était véritablement comme un arc-en-ciel », explique la jeune artiste. « Chad [Richardson, de la SOCAN] réorganisait sporadiquement les groupes, alors c’était intéressant de voir ce qui ressortait de chaque séance de création en fonction des différentes combinaisons de personnes du jour. Le plus drôle, c’est que j’ai retravaillé avec Chin Injeti peu de temps après ce camp, car il était là lors d’une de mes séances de travail avec DJ Khalil, l’an dernier. »

Reyez ne saurait trop recommander aux autres artistes de la SOCAN de participer à un des camps de création de l’organisation. Elle affirme qu’y participer est une opportunité de faire connaissance de plein d’artistes sur la même longueur d’onde tout en améliorant leur talent de créateur musical et en apprenant de leurs pairs en devenant « plus malléable lorsqu’ils sont en présence de créateurs qui ont une façon de travailler complètement différente de la vôtre. »

Il va sans dire que l’environnement bucolique d’Upper Kingsburg, en Nouvelle-Écosse, y était aussi pour beaucoup. « Ça m’a beaucoup inspiré, parce que c’était complètement nouveau et si loin », confie Reyez. « Le fait de me retrouver si loin de chez moi a presque ajouté un élément de liberté additionnel pour ma créativité. De plus, des artistes locaux — peintres, poètes, photographes — étaient invités à assister à nos séances de création quotidiennes, ce qui est une magnifique idée, parce que le fait d’avoir un auditoire m’oriente dans une autre direction, comme une petite dose de l’adrénaline que je ressens sur scène. C’était presque comme un mini-concert. »

La SOCAN souhaite permettre au plus grand nombre possible de membres auteurs et compositeurs de vivre l’expérience d’un camp de création, et à cette fin, elle a récemment lancé sa nouvelle initiative mensuelle intitulée « Song Camp Mondays » à travers laquelle les membres peuvent s’inscrire pour participer à une séance de création d’un jour pour trois personnes à notre siège social de Toronto. Ces lundis créatifs ont été conçus pour permettre aux auteurs et compositeurs de tisser des liens entre eux, d’acquérir de l’expérience à travers des collaborations et d’améliorer leur talent.
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Lorsque nous l’avons joint, Doug Oliver, le batteur et cogérant de Cold Creek County, est en plein enregistrement de nouvelles pièces. Le groupe, qui a été en nomination aux JUNOs, est en cours de création et d’enregistrement de son deuxième album, à Brighton, en Ontario. Le premier simple (« Our Town ») de cet album à paraître a vu le jour lors d’une séance de création qui a eu lieu en juin 2016 au Sound Lounge de la SOCAN à Toronto.

« C’est là que j’ai écrit notre premier simple en compagnie de Gavin Slate et Travis Wood, c’était vraiment cool », raconte Oliver. « J’ignorais l’existence du Sound Lounge de la SOCAN. C’est un petit studio équipé de moniteurs où on peut faire ce qu’on veut et faire autant de bruit qu’on veut. C’est vraiment un environnement cool et chill. »

Se doutait-il qu’il allait ressortir de là avec un simple ?

« Bien sûr que non », dit-il. « Je cherchais simplement un endroit pour écrire, et les portes du Sound Lounge étaient grandes ouvertes. J’ai sauté sur l’occasion. C’est ça qui est rigolo avec la création de chansons. On écrit parfois 100 chansons avant d’en choisir deux ou trois. Ce jour-là, on est arrivés avec une idée et un titre, et quelques heures plus tard, on avant le premier simple de notre deuxième album. »