Quiconque, au cours des cinq dernières années, a pris le temps d’observer la créativité débordante de Virginie B, sait qu’elle n’a pas fini de nous surprendre. Jonglant avec les styles avec doigté, elle n’a jamais craint d’aller là où ne l’attendait pas nécessairement.
C’est le cas, plus que jamais, sur Astral 2000, son deuxième album, alors que l’autrice-compositrice-interprète, réalisatrice et multi-instrumentiste propose « une réappropriation unique des codes de l’hyperpop en y incorporant des touches de nu-jazz, de funk et de R&B, le tout complémenté d’une approche conceptuelle raffinée héritée de l’art pop et teintée d’un goût prononcé pour le maximalisme et le glamour. » Tout un programme qui amène la chanson pop francophone vers des territoires encore peu explorés, mais en totale synchronicité avec les courants pop mondiaux les plus avant-gardistes.
À la demande de Paroles & Musique, elle a bien voulu décortiquer Astral 2000, un album qu’elle a concocté en compagnie de son talentueux collaborateur et coréalisateur Louis Jeay-Beaulieu, question que le plus de gens possible se sentent invités à sa célébration musicale envoûtante.