D’abord, la musique country néo-écossaise du groupe de la Baie Sainte-Marie, P’tit Béliveau et les Grosses Coques, avait fait sourire et taper du pied. Pour terminer, Alex Burger a démontré qu’il pouvait faire évoluer sa proposition rock à la vitesse de l’éclair offrant une performance encore plus énergique qu’en demi-finale, entre autres par l’ajout d’une deuxième batterie. Entre les deux, la formation jazz-rap O.G.B. (Original Gros Bonnet pour les initiés) s’est faufilée adroitement et avec beaucoup de grooves et d’efficacité jusqu’à la première position de ce palmarès final du concours Les Francouvertes.

L’événement qui avait lieu le lundi 6 mai au Club Soda, pour être sacrée grande gagnante de l’édition 2019, grâce aux votes combinés du jury professionnel et du public. En plus de la bourse convoitée de 10 000$, O.G.B. a aussi mis la main sur plusieurs autres prix alors que P’tit Béliveau et Alex Burger ne sont pas non plus repartis bredouille se partageant chacun plusieurs récompenses.

Le rédacteur du magazine en ligne Paroles & Musique et spécialiste des communications francophones de la SOCAN, Eric Parazelli, était sur place pour récolter les impressions du groupe de sept musiciens chevronnés, tout de suite après la remise des prix, sur la scène du Club Soda :

La soirée avait débuté par la dernière prestation de la série « J’aime mes ex », présentée par la SOCAN, qui mettait en vedette les deux porte-paroles de l’événement Karim Ouellet et sa sœur la rappeuse Sarahmée, venus interpréter quelques chansons avant les performances des finalistes.

Rappelons enfin que c’est Alex Burger, qui a remporté le prix Paroles & Musique assorti d’une bourse de 1000$ et d’un séjour à l’une des Maisons SOCAN de Paris ou Nashville, pour souligner son talent d’écriture pour les pièces interprétées sur scène lors des demi-finales. Il sera de plus invité à présenter le fruit de son travail lors de la série J’aime mes ex, également présenté par la SOCAN dans le cadre de la 24e édition des Francouvertes l’an prochain.

Paroles & Musique, Alex Burger, Eric Parazelli, Francouvertes

Le récipiendaire du prix Paroles & Musique de la SOCAN Alex Burger (à droite) et ses musiciens, en compagnie d’Eric Parazelli de la SOCAN (au centre) lors des demi-finales des Francouvertes au Lion d’Or à Montréal (Photo: Frédérique Ménard-Aubin/Francouvertes)

Pour la longue liste des différents prix remis aux finalistes de l’édition 2019, consultez le site Web des Francouvertes.

La finale des Francouvertes était retransmise en Facebook Live sur la page d’ICI Musique mais vous pourrez réentendre l’intégrale de la soirée en diffusion spéciale le 15 mai à midi sur les ondes d’Influence Franco – SiriusXM 174 (rediffusion le vendredi 17 mai à 18 h).

La SOCAN félicite chaleureusement O.G.B. pour cette victoire importante dans leur jeune carrière.



Michael McCarty, chef, Affaires des membres et développement, de la SOCAN, a été intronisé au Canadian Music & Broadcast Industry Hall of Fame le 9 mai 2019 au Rebel Entertainment Complex, au centre-ville de Toronto, dans le cadre d’une édition 2019 de la Canadian Music Week riche en événements de la SOCAN.

Après un mot de bienvenue d’Alan Frew et un hommage vidéo auquel participaient Dallas Green, Jim Vallance et Bob Ezrin, M. McCarty a commencé par mentionner quelques enregistrements qui l’ont inspiré à entreprendre une carrière musicale (notamment « Be My Baby », « Like a Rolling Stone », « Good Vibrations », « The Tracks of My Tears » et « tous les disques des Beatles ». Il a mentionné à quel point le succès du producteur des Guess Who, Jack Richardson, l’avait inspiré à croire qu’il pouvait « en faire autant » et comment il a fini par obtenir son premier emploi musical comme ingénieur aux côtés de Richardson. Après avoir remercié les nombreuses personnes qui l’ont aidé au cours de sa longue carrière, il a conclu ses remarques en rappelant que « Pour la musique, il n’y a pas de meilleur endroit sur la planète que le Canada » – une phrase qu’il écrivait en 1992. « Je le croyais à l’époque, et je le crois toujours », a-t-il conclu.

Quelques jours plus tard, le 11 mai, M. McCarty était interviewé par le journaliste musical chevronné Bob Lefsetz dans le cadre d’une session intitulée « Donner le feu vert: les risques, récompenses et intuitions liés au recrutement d’artistes » à l’hôtel où avait lieu la CMW, le Sheraton Downtown Toronto (où toutes les autres tables rondes ont eu lieu). Il en a profité pour parler de divers artistes et formations musicales auxquels il a fait signer des contrats au cours de sa carrière. Il a souligné l’importance de l’intuition pour le choix des projets et sur celle de la confiance qu’un gérant – ou tout autre représentant – doit avoir en un artiste pour qu’un projet réussisse.

Eddie Schwartz, CSHF, CMW, 2019

Eddie Schwartz

Toujours dans le cadre des Canadian Music & Broadcast Industry Awards, la Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens (PACC) a intronisé Eddie Schwartz, qui a longtemps représenté la SOCAN à Nashville et s’est distingué professionnellement comme musicien, auteur-compositeur, producteur et défenseur des droits des membres de l’industrie musicale. « L’écriture de chansons est ma vocation et ma plus grande joie, et c’est ce qui me donne le goût de vivre encore aujourd’hui », a affirmé M. Schwartz. C’était les chansons qui étaient invitées en studio d’enregistrement; c’était les chansons qui escaladaient les palmarès; c’était les chansons qu’on retrouvait sur les scènes des arénas ou dans les bars karaoké de quartier. »

Le 11 mai, Eddie Schwartz a participé – avec la vice-présidente de la Fondation SOCAN Martine Groulx – à une table ronde intitulée « Franc-jeu pour les créateurs dans un monde de commerce équitable ». Il a affirmé que, avec la publication de la directive de l’Union européenne sur l’utilisation du contenu créatif, nous en sommes arrivés à un point où les entreprises de diffusion en continu devront se comporter de façon plus équitable envers les créateurs, mais qu’il est certain qu’elles ne le feront pas de gaité de cœur et que la bataille pourrait être longue. Il a également parlé de la campagne La Musique équitable : Fair Trade Music, qui présente les arguments en faveur des créateurs dans un nouveau contexte d’éthique. « C’est un combat à l’échelle de la planète », a-t-il reconnu.

Lantz, Cooking Beats, SOCAN, CMW 2019

Lantz

La SOCAN a également présenté sa toujours aussi populaire table ronde « Cooking Beats » dans le cadre de la CMW le 8 mai, laquelle mettait en vedette un des beat-makers les plus en demande du Canada, le producteur Lantz, de Jazz Cartier – dont la « cinematic trap music » réalisée pour Cartier a fait partie de la longue liste des nominations du Prix de Musique Polaris à deux reprises en plus de décrocher le prix de l’Enregistrement rap de l’année aux JUNOs. Dans une conversation avec le représentant A&R de la SOCAN Aidan D’Aoust, Lantz a généreusement partagé le secret de ses méthodes de création de beats en disséquant des chansons comme « Dead or Alive » et « Tempted ». Il a observé que la construction d’un son unique avec un artiste spécifique (comme il l’a fait avec Cartier) est une excellente façon de se faire connaître. Il a également mentionné que la collaboration « est la meilleure chose que vous puissiez faire… C’est comme ça que vous apprenez des trucs malades [et que] vous partagez des techniques. » Il  a enfin remercié la SOCAN pour avoir encouragé ce genre de travail d’équipe en l’admettant dans les Kenekt Song Camps de 2017 et 2018 au Nicaragua – ce qui lui a attiré d’autres possibilités intéressantes.

Arkells, MMF, Charlie Wall-Andrews, CMW 2019

Arkells, avec Charlie Wall-Andrews (troisième, à partir de gauche). Photo : Phil Brennan

La directrice générale de la Fondation SOCAN Charlie Wall-Andrews a présenté aux gérants d’Arkells chez eOne Entertainment – Chris Taylor, Ashley Poitevin et Sarah Osgoode – le Banner Year Award dans le cadre du Music Managers Forum le 7 mai alors que le CMW battait son plein. Ce prix souligne des réalisations et des apports exceptionnels à l’industrie de la gestion de la musique au Canada.

Quelques jours plus tard, le 11 mai, Charlie Wall-Andrews animait une table ronde de la CMW qui portait sur « L’inclusion, l’équité et la diversité dans le contexte d’une ville de musique – Où en sommes-nous? » Elle a souligné les différences qui existent entre l’égalité et l’équité, insisté sur le besoin d’aider ceux et celles qui ont besoin de meilleures ressources pour réussir, et expliqué comment on peut faire changer d’avis les gens qui ne croient pas à l’oppression et à la discrimination en dialoguant avec eux et en les éduquant.

SOCAN CEO, Eric Baptiste, CMW 2019

Eric Baptiste, Chef de la direction de la SOCAN

Le chef de la direction Eric Baptiste a fait partie d’une table ronde sur « L’état de l’industrie musicale à travers le monde » le 9 mai. Il a mentionné que la SOCAN a reçu des redevances de droit d’auteur de sources internationales pour la valeur de 90 millions $ en 2018 et que ces redevances ont doublé au cours des dix dernières années. Il a ajouté que la mondialisation de la musique ne fait que commencer et qu’il existe un énorme potentiel de croissance pour les droits d’auteur dans des pays comme l’Inde et la Chine s’ils parviennent à renforcer l’administration du droit d’auteur.

Le même jour, la vice-présidente, Relations internationales de la SOCAN, Catharine Saxberg,  a abondé dans le même sens dans le cadre d’une session intitulée « Le paysage musical planétaire : se faire découvrir, jouer et payer ». « Il y a un milliard de Chinois, mais les droits d’auteur que nous percevons dans leur pays ne représentent que 0,3 pour cent des redevances perçues à travers le monde », a-t-elle déploré, et « nous devons nous donner les moyens de percevoir des redevances de droits d’auteur dans les marchés émergents. » Mme Saxberg a ajouté qu’il faudra à la fois recourir à l’aide du gouvernement et développer des sociétés de perception dans ces marchés.

Catharine Saxberg, SOCAN, CMW 2019

Catharine Saxberg de la SOCAN

Le 10 mai, la vice-présidente des Licences de la SOCAN, Kit Wheeler, et la membre SOCAN LU KALA ont présenté à Joan Hunter, copropriétaire du Jazz Bistro de Toronto, le prix Autorisé à vous divertir 2019, qui est offert chaque année à un établissement qui détient une licence de la SOCAN  et fait preuve d’un respect et d’une compréhension exemplaires à l’égard des créateurs de musique dont les œuvres contribuent au succès commercial de l’entreprise. « Jazz Bistro, c’est un lieu de musique », a expliqué la lauréate Joan Hunter. « Nous croyons fermement que nous devons montrer à nos clients que nous honorons les compositeurs, les éditeurs, les auteurs-compositeurs et les musiciens. »

Joan Hunter, Jazz Bistro, L2P Award, SOCAN, CMW 2019

De gauche à droite : Kit Wheeler de la SOCAN, LU KALA, Joan Hunter du Jazz Bistro.

Sans parler du kiosque de la SOCAN, situé dans l’espace d’exposition devant la salle de bal, qui a attiré les foules à toute heure du jour les 9 et 10 mai.



RÉ:SONNE et la SOCAN annoncent la création d’Entandem, une coentreprise dont l’objectif est de simplifier l’émission de licences musicales pour des centaines de milliers d’entreprises canadiennes qui profitent de l’utilisation de musique ainsi que de collecter et répartir plus de redevances aux auteurs, compositeurs, éditeurs, maisons de disques et interprètes canadiens.

Entandem est une copropriété supervisée par RÉ:SONNE et la SOCAN qui unifie les licences générales et de concert actuellement gérées séparément par les deux organisations en une seule entreprise cogérée. Grâce à Entandem, les détaillants, restaurants, boîtes de nuit, clubs de conditionnement physique et une myriade d’autres types d’entreprises pourront obtenir leurs licences musicales requises par la loi en une seule transaction.

Née d’un projet pilote couronné de succès mené en 2017 et qui combinait les licences musicales des deux entreprises mères dans un portail en ligne, cette nouvelle coentreprise sera lancée en juillet 2019. D’ici à ce lancement, les licences actuelles continueront d’être gérées séparément par RÉ:SONNE et la SOCAN.

« Entandem, c’est la simplicité même », a déclaré Ian MacKay, président de RÉ:SONNE. « Pour la majorité des entreprises utilisant de la musique, une organisation unique d’octroi de licence signifie une expérience simplifiée permettant d’interagir avec une seule organisation et d’effectuer un seul paiement pour les licences musicales de  RÉ:SONNE et de la SOCAN en plus d’être un guichet unique pour les questions et la résolution de problèmes. »

« C’est une question de temps, littéralement », a déclaré Jeff Stinco, membre du groupe Simple Plan et propriétaire du restaurant Mangiafoco, l’une des nombreuses bonnes tables de Montréal. « Mangiafoco accueille à bras ouverts le guichet unique qu’est Entandem, car ça nous permettra de sauver du temps. Nous savons très bien que la musique que nous jouons au restaurant nous apporte de la valeur, sinon nous n’en utiliserions pas, et il est parfaitement normal que les propriétaires de la musique pour laquelle nous payons une licence reçoivent des redevances pour leur travail. »

« Simplifier et rendre plus efficace l’obtention d’une licence musicale permettra de mettre une plus grande part de la valeur que la musique nous offre entre les mains d’ayants droit comme moi », ajoute Stinco qui est lui-même auteur-compositeur et interprète et reçoit des redevances de RÉ:SONNE et de la SOCAN. « C’est un grand pas en avant pour quiconque veut se bâtir une carrière musicale durable. »

Que ce soit de la musique enregistrée ou en direct, la loi canadienne exige que les entreprises paient pour la musique qu’elles utilisent afin que les personnes qui ont créé cette musique puissent être rémunérées équitablement, de la même manière que les restaurants paient leurs fournisseurs ou que les boîtes de nuit paient pour l’alcool qu’elles servent.

Entandem administrera le processus d’octroi de licence de la même manière que le font actuellement RÉ:SONNE et la SOCAN afin de remettre aux auteurs, compositeurs, éditeurs, maisons de disque et interprètes canadiens les redevances qui leur reviennent. Ces licences musicales continueront d’être fondées sur les ententes avec les utilisateurs ou les tarifs homologués par la Commission du droit d’auteur du Canada.

Tandis qu’Entandem collectera les frais de licences pour les prestations en direct et l’utilisation générale de musique enregistrée dans les lieux publics, RÉ:SONNE et la SOCAN continueront d’administrer séparément les redevances pour la musique enregistrée sur YouTube, les réseaux sociaux, à la radio et à la télévision, au cinéma et sur les services de diffusion en continu, que ce soit pour une utilisation unique ou une reproduction. Les fournisseurs de musique d’ambiance continueront pour leur part d’obtenir leurs licences directement de RÉ:SONNE et de la SOCAN.

« La collaboration de RÉ:SONNE et de la SOCAN pour créer Entandem se traduit par une capacité accrue à atteindre plus d’entreprises qui ont le devoir de payer les deux licences musicales qui représentent un soutien vital pour les créateurs de musique, tout particulièrement ceux en émergence et ceux de la classe moyenne », a pour sa part déclaré le chef de la direction de la SOCAN, Eric Baptiste. « En simplifiant ce processus, nous prévoyons un plus haut taux d’engagement partout au pays et, ce faisant, plus de redevances pour les auteurs, compositeurs, éditeurs, maisons de disque et interprètes canadiens. »

Entandem sera le partenaire des entreprises qui utilisent de la musique en leur permettant de l’utiliser plus efficacement, une plus grande utilisation de musique en direct, des systèmes audio améliorés, et bien plus encore, dans l’optique où une meilleure expérience musicale se traduit par une meilleure expérience client. À son tour, une meilleure expérience client se traduit par plus de magasinage, plus d’argent dépensé, une plus grande loyauté et, surtout, par la recommandation de ces commerces.

RÉ:SONNE et la SOCAN détiennent et supervisent conjointement Entandem. Au jour le jour, Entandem sera exploitée indépendamment de ses organisations mères par une équipe distincte.

La nouvelle http://www.EntandemLicensing.comorganisation sera en exploitation à la grandeur du pays et aura pignon sur rue à Toronto et Montréal. Les équipes des licences respectives seront réunies dans des locaux communs dans les deux villes.

Pour plus d’information sur Entandem, visitez le site Web de l’entreprise au www.EntandemLicensing.com/fr.