Les 22 et 23 octobre dernier avait lieu à Montréal l’Assemblée générale 2024 du CIAM, fièrement co-présentée par la SOCAN, pour la première fois dans cette ville hautement dynamique sur le plan musical. Le CIAM, le Conseil international des créateurs de musique, coordonne un réseau d’alliances de créateurs régionales qui s’investissent dans les débats et les initiatives locales en matière de droit d’auteur. Le CIAM a été fondé en 1966 pour faire valoir les aspirations culturelles et professionnelles des créateurs de musique. Il défend leurs intérêts économiques et juridiques, sert d’espace de discussion favorisant l’échange des informations, des idées et des meilleures pratiques, et propose des conseils pratiques pour aider les créateurs de musique à atteindre leurs objectifs. La mission du CIAM est d’unifier la voix des créateurs de musique de tous les répertoires et de toutes les régions du monde. Il était donc tout naturel pour la SOCAN de s’impliquer et de mettre à profit son expertise et ses ressources pour l’organisation de l’événement de cette année.
Au programme : des conférences, des panels de l’industrie, des prix et un camp d’écriture de chansons réservé aux femmes. Les créateurs de musique ont été accueillis par la chef de la direction de la SOCAN Jennifer Brown et par le président du conseil d’administration de la SOCAN Marc Ouellette, qui ont tous deux présenté une allocution d’ouverture. Lors de son discours, Jennifer Brown a souligné l’importance des talents locaux pour la culture d’un pays et la responsabilité collective qui doit s’opérer pour protéger les acquis et stimuler le développement à l’ère du tout numérique et de l’intelligence artificielle : « Comment pouvons-nous – ensemble – assurer à la prochaine génération d’auteurs-compositeurs qu’une carrière est non seulement possible, mais qu’elle leur permettra de subvenir aux besoins de leur famille ? Nous y parvenons en préservant le précieux réseau que nous avons créé. Et nous pensons que la voix des associations d’auteurs-compositeurs et des sociétés de gestion collective est plus importante que jamais », a-t-elle déclaré.

Outre Jennifer Brown, qui a également participé à un panel sur la gestion collective des droits musicaux et qui a de plus animé un panel sur la place des femmes en musique (auquel participaient Sonia Mutesi Hakuziyaremye de l’African Music Academy, Andrea England de CMRRA, Anaïs Larocque de la SPACQ-AE et Michelle Lewis de ASCAP), notons la participation d’Andrea Kokonis, chef des affaires juridiques et avocate générale de la SOCAN, au panel intitulé « Tribunaux, législatures et droits – Naviguer dans le meilleur des mondes » au cours duquel elle a mis l’accent sur la rémunération des créateurs, l’importance d’un flux de revenus permanent dans l’IA, la collaboration et la transparence. Des thèmes récurrents et primordiaux dans la défense des intérêts des créateurs de musique mise de l’avant par la SOCAN.
Camp d’écriture au féminin

Enfin, d’autres membres SOCAN ont pu également briller devant les participants de l’événement CIAM en offrant des prestations remarquables lors du souper des délégués présenté par la SOCAN le 23 octobre au restaurant Cour Arrière dans le Vieux-Montréal. Dominique Fils-Aimé, Pierre Lapointe et Joseph Sarenhes ont fait la démonstration de leur immense talent qui a su convaincre les participants internationaux de la diversité et de l’excellence des talents musicaux de Montréal.