L’ascension de Wanting en Chine commença après que le réalisateur Pang Ho Cheung ait entendu sa chanson « Drenched », qui lui inspira apparemment le script de son film de 2012 Love in the Buff. Il incorpora celle-ci ainsi que « You Exist in My Song » à la bande sonore. « Ce film a attiré l’attention sur moi, principalement à Hong Kong, dit Wanting, et la Malaisie, Taïwan, et Singapour sont également influencés par les films provenant de Hong Kong. »

Ces chansons figurent également sur son premier album complet Everything in the World, dont toutes les chansons sont écrites par Wanting, sauf quelques-unes coécrites en mandarin. L’album a été certifié six fois platine en Chine (120 000 unités vendues) et lui a valu15 prix de nouvelle artiste à travers l’Asie. La chanson en mandarin « You Exist in My Song » a enregistré quelque 100 millions d’écoutes en ligne et s’est classée N° 1 à la radio chinoise pendant huit semaines consécutives, selon Nettwerk.

Pour l’album suivant, McBride suggéra à Wanting de rencontrer le producteur de Nettwerk Ron Aniello (Bruce Springsteen, Barenaked Ladies) lors de sa tournée à Los Angeles l’an dernier. « Je tenais absolument à ce qu’elle trouve une inspiration musicale qui l’emballerait à tous les niveaux et qui la propulserait vers la meilleure performance possible, » dit McBride. « C’est exactement ce que Ron peut faire et même plus. » 

« Même en mandarin, mon style parle du cœur d’une façon directe et les paroles sont très lyriques. »

Wanting se mit au travail dès la première rencontre, lui jouant plusieurs de ses nouvelles chansons. À propos de « STHU », la seule collaboration sur Say The Words, Wanting raconte : « Je lui ai dit que j’avais une chanson à moitié finie et que je voulais la terminer avec lui, parce qu’il m’avait montré une partie de son matériel et je trouvais que cette chanson correspondrait bien à son style. On a donc enregistré un démo de cette chanson en un jour. »

Quand McBride lui demanda plus tard à qui elle souhaitait confier la production de l’album, en pensant à Aniello, elle a tout de suite accepté et s’est installée à L.A. pendant les quatre mois suivants. Sur les treize chansons, « Love Ocean » et « When It’s Lonely » sont en mandarin, alors que « Us Under the Sunshine » est à la fois en chinois et en anglais.

« Le mandarin est ma langue maternelle et je n’ai aucun problème à le chanter, dit Wanting. Quand j’écris des paroles, ma langue et ma culture chinoise m’empêchent de bien m’exprimer en anglais et conformément à la culture anglo-saxonne. Les Chinois ont tendance à aimer des paroles vagues et poétiques, mais parce que je suis à la fois l’auteure et l’interprète de ces chansons, même en mandarin, mon style parle du cœur d’une façon directe et les paroles sont très lyriques.

« Je pense que les gens, lentement, commencent à s’habituer à ce style plutôt que d’avoir à écouter dix fois la même chanson pour essayer de comprendre le message qu’elle recèle. »

Faits saillants
Éditeur :
Nettwerk One Music
Discographie: Wanting (EP, 2010), Everything in the World (2012), Say The Words (2013)
Membre de la SOCAN depuis 2008
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