Si vous visitez le compte Instagram de Turbo, vous y verrez des photos de l’artiste calgarien en bottes de cowboy, casquette à motif camouflage et boucles de ceinture reluisantes. « Je veux être le visage du country hip-hop », dit Turbo. « Je n’ai pas encore battu de records, mais ça s’en vient. »

La musique de Turbo est un heureux mélange de « twang » country et de « beats » hip-hop qui a vu le jour avec le succès de Lil Nas X et d’autres artistes au confluent de plusieurs genres musicaux. Bien que Turbo roule sa bosse depuis bien avant « Old Town Road » — son père est un artiste bluegrass et il a grandi baigné dans cette musique — c’est après qu’un de ses anciens gérants lui a fait connaître le outlaw country et des artistes comme Colter Wall que Turbo s’est lancé dans ce genre. Parallèlement, il créait ses propres « beats » dans sa chambre à coucher et il a décidé de fusionner ces deux mondes en apparence divergents. Il a depuis été mis sous contrat par la maison de disques indépendante 10K/Internet Money Records, basée à Los Angeles.

« Certaines de mes chansons sont ultra country et d’autres sont plus hip-hop », explique Turbo. « Puis, de temps en temps, je trouve un juste équilibre et ce sont ces chansons-là que je mets de l’avant. » Il donne comme exemple parfait sa pièce « Heart Stop ». Il y amalgame guitare acoustique, écriture intimiste et « beats » rebondissants et il nous explique que le texte est inspiré de ses problèmes de santé mentale et de les accepter comme faisant partie de qui il est.

Son simple actuel, « Summer’s End », propose « des guitares qui rappellent Johnny Cash », et elle a été écrite immédiatement après un voyage en camping. « Au Canada, on n’a que quatre mois par an pour profiter pleinement de la vie. On va dans le bois, on campe et on fait le party solide », explique Turbo. « c’est génial, mais quand l’été s’achève, t’es presque content, parce que t’as vraiment trop fait le fou tout l’été. »