Iskwé fera sans aucun doute beaucoup de vagues cette année. Cette chanteuse de descendance irlandaise, crie et déné – dont le nom signifie « femme » en langue crie –, a été consacrée artiste à surveiller par CBC Music en plus d’avoir atteint le sommet du palmarès National Aboriginal Music Countdown.
« J’ai toujours été attirée par le métissage des styles musicaux, mais je ne crois pas que c’était un choix conscient », explique Iskwé, à peine rentrée de Vancouver où elle a donné une prestation dans le cadre de la Coupe du monde féminine de football 2015. « J’aime tout simplement amalgamer des trucs afin de me tailler une place à moi dans l’art et la musique. J’ai mis un certain temps à trouver ma zone de confort artistique et cela s’est produit naturellement lorsque j’ai cessé de tenter de rentrer dans un moule qui n’est pas le mien. J’ai créé mon propre moule. »
Cela est clairement apparent sur son simple, « Nobody Knows », un hommage poignant aux femmes autochtones canadiennes disparues ou assassinées.
Cet été, on pourra la voir et l’entendre aux Jeux panaméricains de Toronto et elle sera également en tournée au Canada, aux États-Unis et en Europe. Son prochain album – intitulé The Fight Within et réalisé par The Darcys – doit paraître en janvier 2016.