« Musicalement, je crois qu’on est les meilleurs au monde. »

Alex Ernewein a de bonnes raisons de proclamer Toronto l’une des meilleures destinations musicales. Il cite Drake comme meilleur exemple d’un artiste canadien qui a mis la ville sur la mappemonde globale, mais il croit que cette bonne fortune a un effet même sur des artistes comme lui, un musicien et producteur audionumérique qui a beaucoup grandi au cours des dernières années grâce à ses « progressions d’accords et textures assez bizarres, mais accrocheuses et populaires ».

La plupart des gens reconnaîtront Ernewein en tant que musicien de tournée pour la vedette R&B Daniel Caesar, mais il a également joué pour Charlotte Day Wilson en plus de produire des pièces sur l’album Freudian de Caesar et le EP Stone Woman de Wilson, et il s’est entouré des talents les plus prometteurs de la Ville Reine (Sean Leon, Liza Yohannes, Dylan Sinclair). Il a récemment pris un immense pas hors de sa sphère habituelle en contribuant un échantillon utilisé sur l’album Jesus is King de Kanye West.

Il crée également de la musique sous son propre nom et c’est là qu’il s’efforce d’être encore plus explorateur. Il explique cela par le fait qu’il a grandi entouré de jazz. « Les gens me connaissent pour mon R&B, mais j’ai travaillé sur tellement de projets différents. »

« Je crois qu’au cours des 10 prochaines années, le son de Toronto va encore s’améliorer et devenir plus sophistiqué », dit Ernewein. « Il y a trop de grands esprits dans notre ville pour que ce ne soit pas le cas. » Bien qu’il n’ait pas encore atteint les plus hautes sphères des vedettes de la ville, Ernewein – qui affirme en être encore à l’étape de faire preuve de son talent aux autres – est définitivement sur la bonne voie pour devenir un de ces grands esprits.