Réouverture de la Maison SOCAN de Paris — Nous acceptons de nouveau les demandes de séjour dans le respect des directives nationales et internationales applicables. En raison de l’actuelle pandémie, nous avons adopté de nouvelles conditions et modalités et de nouvelles procédures encadrant les séjours. Veuillez en prendre connaissance ici, et soumettre votre candidature ici.

En raison de la nature sans précédent de la pandémie de COVID-19, la SOCAN a mis en place des mesures de précautions raisonnables pour les membres SOCAN qui séjournent dans une des Maisons SOCAN, incluant :

  • Minimum de sept jours entre chaque séjour (afin de réduire le risque de contamination par les surfaces).
  • Nettoyage en profondeur de la Maison effectué par des personnes portant masques et gants et avec les fenêtres ouvertes afin de favoriser la circulation de l’air entre les séjours.
    • Des produits nettoyants désinfectants et antiviraux contenant au moins 60 % d’éthanol ou 70 % d’isopropanol seront utilisés sur toutes les surfaces souvent touchées (incluant, sans s’y limiter, les clés, planchers, poignées de portes et de tiroirs, les interrupteurs, robinets, portes, garde-robes, tiroirs, éviers et lavabos, appareils ménagers, fer à repasser, tête de lit, laveuse et sécheuse, fenêtres, sèche-cheveux, toilette, douche, salle de bain, surfaces de travail, poubelles, tables, chaises, télécommandes, appareils électroniques, etc.).
  • Le linge de maison (draps, serviettes, tapis, tapis de bain) est lavé à une température minimale de 60 degrés Celsius et ils sont retirés de la Maison le jour de votre départ.
  • Nous avons retiré tous les livres.
  • Les invités seront accueillis par une personne portant masque et gants et celle-ci respectera les règles de distanciation sociale.
  • Du désinfectant pour les mains sera mis à votre disposition dans la Maison.

Les maisons de la SOCAN à Nashville et à Los Angeles restent fermées, conformément à la fermeture de la frontière canado-américaine, et aux mandats de voyage essentiels seulement.



La SOCAN pleure la mort, à l’âge de 86 ans, de Salome Bey, l’auteure, compositrice, interprète, actrice et membre SOCAN.

Née à Newark, au New Jersey, Slome Bey s’est d’abord fait connaître en chantant aux côtés de son frère Andy et de sa sœur Geraldine dans le trio Andy & the Bey Sisters un peu partout aux États-Unis, en Europe et au Canada avant de s’établir à Toronto en 1964. Personnage plus grand que nature, sa production artistique et son influence se sont fait sentir partout à travers le monde tant dans le domaine de la musique que du théâtre et la liste de ses accomplissements multidisciplinaires est sans précédent. Elle compte notamment deux albums avec Horace Silver, deux prix Dora Mavor Moore pour Indigo, une histoire de la musique noire qu’elle a conçue, écrite et dont elle a été la vedette, une nomination aux Grammys pour Your Arms Too Short to Box with God dans la catégorie meilleur enregistrement par la distribution d’une comédie musicale ainsi qu’un prix Obie pour Justine. Bey a été reçue membre honoraire de l’Ordre du Canada en 2005.

Andy and the Bey Sisters ont enregistré et publié des albums sur étiquettes RCA Victor et Prestige. Leur premier album éponyme avait été produit par la légendaire vedette country Chet Atkins et le groupe était également en vedette dans le documentaire Let’s Get Lost sur la vie de Chet Baker. Après s’être établie à Toronto où elle jouait sur le circuit des clubs de jazz, Bey s’est taillé la réputation d’être la « Première Dame du blues canadien ». Elle a fait partie de la distribution de la comédie musicale de Broadway Your Arms Too Short to Box with God et elle créera plus tard un spectacle de cabaret intitulé Indigo relatant l’histoire de la musique noire. Le spectacle sera filmé pour la télévision et diffusé sur les ondes de Superchannel puis de la CBC. Bey a également enregistré des albums en spectacle en compagnie du Montreal Jubilation Gospel Choir et lors des prestations au prestigieux Festival de jazz de Montreux. Le producteur hip-hop Larry Smith (Run DMC) a été bassiste pour Salome Bey à la fin des années 70 et au début des années 80.

Bay a chanté sur le simple caritatif « Tears Are Not Enough », en 1985, aux côtés de Joni Mitchell, Neil Young, Gordon Lightfoot, Anne Murray, Burton Cummings, Bryan Adams, Bruce Cockburn, Geddy Lee et Kim Mitchell, simple dont l’objectif était d’amasser des fonds pour venir en aide aux victimes de l’horrible famine qui a dévasté l’Éthiopie de 1983 à 1985. Bey a toujours joué un rôle de mentore pour les artistes de la relève et sa comédie musicale Rainboworld sert de fondation pour que les artistes émergents puissent développer leur talent par le biais de la musique, de la danse et du théâtre. Elle a contribué à l’épanouissement d’une longue liste d’artistes noirs canadiens, dont notamment Deborah Cox, Divine Brown, Orin Isaacs, Simone Denny et Shantall Young. En 1992, elle recevait le Toronto Arts Award pour sa contribution aux arts de la scène, puis, en 1996, le Martin Luther King Jr. Award pour l’ensemble de sa carrière remis par le Black Theatre Workshop de Montréal.

Son émission spéciale de Noël, Salome Bey’s Christmas Soul a été diffusé sur les ondes de la CBC et mettait en vedettes des invités comme Maureen Forrester, Billy Newton-Davis, Molly Johnson, Jackie Richardson et la Faith Chorale Gospel Choir. Elle passionnée par la scène et on la voyait souvent en compagnie de ses filles tUkU et SATE qui, en plus de quelques autres musiciens, étaient connues comme le groupe Salome Bey & The Relatives. Bey a commencé à souffrir de démence en 2004 et elle résidait au centre de soins de longue durée Lakeside jusqu’à sa mort. En 2018, on l’a célébrée par le biais du projet 100 Accomplished Black Canadian Women créé par Jean Augustine. Feu l’époux de Slome Bey, Howard Berkeley Matthews, était l’un des fondateurs et copropriétaires du Underground Railroad, un restaurant historique de la communauté noire qui a été ouvert de 1969 à 1979.

Bey laisse dans le deuil ses trois enfants, la chanteuse SATE, la chanteuse et artiste de performance tUkU et son fils Marcus Matthews à qui la SOCAN transmet ses plus sincères condoléances.

Pour honorer la vie et la mémoire de Salome Bey, la famille vous invite à faire un don à la Freedom School Toronto (les transferts électroniques par courriel peuvent être acheminés directement à sa fidéicommissaire à l’adresse karen@childrenspeacetheatre.com).



Le Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens célèbrera l’intronisation de trois chansons-thèmes télévisuelles co-écrites par Alan Thicke – Facts of Life, Diff’rent Strokes et Wheel of Fortune – dans le cadre d’une présentation qui sera diffusée à travers le Canada de 9 h 00 à 10 h 00 le vendredi 7 août 2020 à l’émission The Morning Show de Global.

Alan Thicke est surtout connu des amateurs de télé comme Jason Seaver, le personnage du père dans la comédie de situation Growing Pains, mais il a également remporté beaucoup de succès ailleurs qu’au petit écran, notamment comme auteur-compositeur de certaines des chansons-thèmes les plus mémorables de l’histoire de la télévision. En fait, on lui doit plus d’une quarantaine de thèmes musicaux pour la télévision. Il a composé les paroles et la musique de Wheel of Fortune à titre individuel, et co-écrit les deux autres chansons-thèmes, Facts of Life et Diff’rent Strokes, en collaboration avec son épouse Gloria Loring et le réalisateur de télévision Al Burton.

C’est de fils d’Alan Thicke, l’auteur-compositeur titulaire de plusieurs titres de platine Robin Thicke, surtout connu pour « Blurred Lines », qui a réagi à l’honneur qui était rendu à son père. « La famille Thicke est honorée d’accepter cet hommage au nom de mon père », a-t-il expliqué. « Papa était fier d’être canadien, et bien qu’il se soit surtout fait connaître comme comédien, animateur et philanthrope, au fond de lui-même, il a toujours voulu être Gordon Lightfoot ou Bruce Springsteen. » Il ajoute : « Il est absolument certain qu’Alan aurait considéré l’intronisation de trois de ses chansons au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens comme une des plus fières réalisations de sa vie. Nous sommes convaincus qu’il est en train de faire jouer son catalogue à tous ses amis au ciel au moment où on se parle. Nous t’aimons, Alan Thicke, et tu nous manques. »

« Les trois chansons-thèmes iconiques qui seront intronisées au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens remontent aux beaux jours de la télévision des années 1980, époque où les comédies de situation et les émissions de jeux rassemblaient jeunes et vieux au salon devant le téléviseur », a rappelé Vanessa Thomas, directrice générale du PACC. « Alan Thicke avait le don de créer des chansons accrocheuses et mémorables qui plaisaient à un public de masse tout en représentant concisément l’essence d’une émission. Chaque chanson est devenue aussi populaire que l’émission dont elle était l’emblème et que les comédiens et comédiennes qui en étaient les vedettes. »

Alan Thicke a raconté lui-même ce que c’était que de composer des chansons-thèmes durant les beaux jours de la télévision : « Le défi était de taille : tu as 24 secondes pour créer quelque chose d’accrocheur et de mémorable qui exprime la vraie nature de l’émission à une personne qui la regarderait pour la première fois. Et il fallait le faire avec un texte percutant et un petit air entraînant – c’était un défi intéressant. »

Après l’intronisation virtuelle des chansons de Thicke, les amateurs de musique canadienne pourront visiter les expositions permanentes qui sont consacrées aux intronisés du PACC au Centre National de Musique, lequel est situé au Studio Bell à Calgary. Le Centre National de Musique, qui est le foyer physique du Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens, continuera d’honorer et de conserver l’héritage des nouveaux intronisés au moyen d’expositions qui renferment des rappels historiques, des artéfacts exclusifs et des objets souvenirs uniques.