La SOCAN a passé les soirées des 23 et 24 mars 2024 dans la salle des médias des galas des JUNOs où la plupart des gagnants lauréats viennent après leur victoire pour répondre aux questions des journalistes. Voici quelques citations que nous avons choisies pour vous…

Charlotte Cardin, JUNOs, 2024

Charlotte Cardin : « Je pense que je me sentais un peu plus confiante durant ma performance, cette fois-ci. C’est toujours agréable d’être dans un territoire où t’es un peu plus connue, et ce soir c’était une grosse célébration… “Confetti” est une chanson que j’adore faire sur scène et c’était vraiment bien de le faire aux JUNOs. »

Jerome Dupras, Cowboys Frignants, JUNOs, 2024

Jérôme Dupras (Les Cowboys Frignants) : « Pour nous l’album symphonique c’est vraiment cette réunion de deux mondes musicaux, mais aussi d’humains. À commencer par le chef d’orchestre Simon Leclerc et la centaine de musiciens et musiciennes de l’OSM. Ç’a été un parcours vraiment original et agréable avec eux. Que cet album-là existe, que l’ADISQ l’ait célébré l’automne dernier, et maintenant les JUNOs, nous on est honorés et flattés de ça. »

The Beaches, JUNOs, 2024

Jordan Miller (The Beaches) : « Aucune de nous a continué l’école après le secondaire et ç’a été très difficile à accepter pour nos parents, mais ça reste que nous familles nous donnent tout le soutien que tu pourrais vouloir en tant qu’artiste. On a complètement “scrappé” l’auto de mon père en traversant l’Amérique d’un bout à l’autre. Leur donner un JUNO c’était un peu comme leur donner notre diplôme postsecondaire. »

Tegan and Sara, JUNOs, 2024

Tegan and Sara : « Je pense que le premier concert qu’on a vu, Sara et moi, c’était k.d. lang dans un centre d’achats en 1985, genre. Sara et moi on avait les cheveux super longs et après ce spectacle, on voulait avoir les cheveux super courts à tout prix. C’est important de penser à ça aujourd’hui et de réaliser l’importance de la représentation personnelle… Je pense qu’on a vu quelque chose en k.d. lang qui nous a profondément influencées. »

Elisapie, JUNOs, 2024

Élisapie : « C’était très prenant émotivement d’enregistrer cet album. J’ai réalisé que ça réveillait des souvenirs qu’on croyait avoir bien dissimulés. Mais je n’ai pas trop pensé à comment ça allait être reçu, on était concentré à créer le bon mood qui permettait de raconter une histoire. C’est après que j’ai remarqué jusqu’à quel point ça touchait les gens, autochtones ou non. Ça m’a surprise, mais en même temps je me dis que ce sont nos chansons à tous. »

Maestro Fresh Wes, JUNOs, 2024

Maestro Fresh Wes : « J’ai mis sur pied le Maestro Fresh Wes Scholarship pour les jeunes noirs qui ont envie d’apprendre des métiers spécialisés. Je ne pense pas qu’on manque de MC, mais on manque certainement de jeunes qui ont envie d’apprendre à travailler avec leurs mains. Et nous, les MC, on a le pouvoir d’influencer les gens bien au-delà des paramètres de la musique. »

Alexandra Streliski, JUNOs, 2024

Alexandra Stréliski : « La mort de Karl Tremblay [le chanteur des Cowboys Fringants] a eu un impact immense parce qu’il était tellement jeune, aimé et humble. Il a touché tout le monde au Québec, peu importe la classe sociale. Ç’a été un choc immense quand il est mort et les gens étaient pleins d’amour… J’étais très heureuse de le représenter ce soir [avec une prestation hommage]. »

Aqyila, JUNOs, 2024

Aqyila : « Quand j’écris une chanson, que je sois chez moi, dans une séance d’écriture ou en studio, je m’inspire toujours de ce qui se passe dans ma vie. Je ne pense pas que je pourrais manquer d’idées un jour étant donné que la vie, elle, ne s’arrête pas. Malgré les réseaux sociaux, je pense que les gens vont se souvenir de moi en se disant “cette fille-là a écrit une chanson qui m’a vraiment touchée”. »

Maxime Goulet, JUNOs, 2024

Maxime Goulet : « J’ai toujours voulu faire une symphonie, je me suis dit que la tempête de verglas de 1998 au Québec était un thème parfait pour évoquer la fragilité de l’environnement et la vulnérabilité de l’être humain. J’en ai donc fait une symphonie en quatre mouvements représentant chacun un thème de cette tempête marquante dans l’histoire du Québec : tourmente, chaleur, noirceur et lumière. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

TALK, JUNOs, 2024

TALK : « J’ai décidé d’être tout ce que j’avais envie d’être, totalement moi-même. Des fois c’est une erreur et des fois je suis “too much”, et des fois je ne fais pas la bonne chose, mais au moins, quand je me couche le soir, je me sens bien par rapport aux choix que j’ai faits parce que je me suis respecté. »

Karan Aujla, JUNOs, 2024

Karan Aujla : « Je suis arrivé au Canada en 2014 et c’est aussi à ce moment que j’ai commencé à prendre la musique vraiment au sérieux. Dans mon pays, je n’avais pas accès à un studio ou quoi que ce soit du genre. Quand je suis arrivé ici, j’ai vu le vrai monde et comment on fait de la musique et comment les gens tombent en amour avec ta musique. Le Canada a joué un gros rôle dans ma carrière. » (Photo : CARAS / Stephanie Montani)

Logan Staats, JUNOs, 2024

Logan Staats : « Je crois fermement que nous portons toutes et tous un cadeau du Créateur en nous. Et en ce moment, nous devons utiliser ce cadeau et le canaliser dans la lutte pour nos terres, nos rivières et notre planète. Il n’y a pas de musique sur une planète morte. »

Logan Staats, Shawnee Kish, Allison Russell, Aysanabee, JUNOs, 2024

Allison Russell : « L’espoir est une chose qui se pratique et qui a besoin d’une communauté pour que nous puissions continuer à nous sentir encouragés en plein d’espoir et pour continuer de croire qu’on est capable de changer les choses. On se sent impuissants quand on est divisés. Le fascisme, le sectarisme et tout ça ont toujours eu recours à une seule tactique dans l’histoire de l’humanité : diviser et conquérir. Si on ne se laisse pas diviser et conquérir, on va réduire le mal qui peut nous être fait. » (De gauche à droite : Logan Staats, Shawnee Kish, Allison Russell, Aysanabee)