Mallory Johnson a toujours su ce qu’elle veut, tout était une question de savoir quand elle y arriverait. Quand on lui demande s’il y a un moment où elle a réalisé qu’elle voulait devenir musicienne, la Terre-Neuvienne affirme ne pas pouvoir trouver un moment précis. « Je ne me souviens pas d’un moment de ma vie où je ne le savais pas », affirme-t-elle avec confiance. « Ç’a juste toujours été une chose sûre. »

Issue d’une famille très musicale — « presque impossible de trouver une tante, un oncle ou un cousin qui ne joue pas d’un instrument » — elle a grandi au son des mélodies de Dolly Parton et Loretta Lynn. À 11 ans, elle signait sa première co-création au sein du groupe familial, The Cormiers.

Dès ce moment, son curriculum vitae n’a cessé de se bonifier : plus jeune interprète de l’hymne national au Air Canada Centre de Toronto, tournée mondiale en compagnie de The Cormiers, et lauréate du prix Spotlight Performance de l’Association de la musique country canadienne en 2017.

Comme bon nombre d’auteurs-compositeurs et d’interprètes du country, Johnson savait quel était son objectif : s’établir à Nashville pour collaborer avec les plus grands noms du domaine. Après un bref séjour à Toronto, Johnson s’est donc installée aux États-Unis : « Nashville est un plus gros bassin », dit-elle comparativement à ses origines. « Les auteurs sont là, les maisons d’édition sont là, les maisons de disques sont là. Il ne s’agit pas de savoir si la bonne personne va vous entendre, mais quand. »

En effet, les opportunités se sont manifestées. Elle a assuré les premières parties d’artistes tels que Rascal Flatts, Blake Shelton et Carolyn Dawn Johnson. L’an dernier, elle a lancé son premier EP éponyme qui propose moult solos de guitare entraînants, des histoires touchantes et des mélodies accrocheuses – qui servent de canevas pour sa voix puissante dont elle est en plein contrôle et qui est au centre de chaque pièce.

Elle lancera de nouvelles musiques cet automne, preuve que Johnson a su se faire entendre des bonnes personnes dans l’industrie de la musique de Nashville. Au tour du reste de monde, maintenant.