Connue pour ses « hits » « Can’t Stop Falling » (2010) et « Unbreakable » (2013), Laurell a gagné le Billboard Songwriting Competition ainsi que le prix de l’Album Pop de l’année aux Western Canadian Music Awards. On a pu entendre son travail dans les émissions The Real World sur MTV, The Biggest Loser sur NBC, et Degrassi sur MTV, entre autres. En tant qu’auteure-compositrice professionnelle, elle collabore avec les plus grands DJs du monde et travaillé en étroite collaboration avec des artistes établis sur leurs prochains simples. Elle a actuellement en vedette sur le « hit » « Good Thing » par Tritonal qui vient tout juste de faire son apparition sur le Top 50 U.S. Dance Chart de Billboard. Voici comment elle y est arrivée :

Je vis dans ma valise et j’ai encore peine à la croire. Il y a un an, j’entreprenais « la portion européenne de mon périple d’écriture ». Après avoir écrit sans relâche dans la scène musicale de L.A., mon passeport britannique m’a servi de tremplin vers des collaborations outre-mer, à commencer par une invitation, dans laquelle la SOCAN a joué un rôle crucial, au célèbre camp d’écriture Black Rock, en Grèce. Les rencontres que j’y ai faites se sont transformées en co-écritures et collaborations avec des maisons de disque, éditeurs, artistes et DJs dans 15 pays au cours des 6 derniers mois. Bien que ce soit beaucoup plus de travail que jamais je n’aurais pu l’imaginer, heureusement les récompenses sont proportionnelles. J’ai été hissé hors de ma zone de confort vers une aventure à laquelle je ne m’attendais absolument pas. Voici quelques trucs qui ont grandement contribué à ma carrière et à ma croissance créative au cours de la dernière année. J’espère qu’ils pourront vous aider aussi.

1. Manifestez-vous
Que ce soit ou non une illusion, ça fonctionne vraiment pour moi. Il y a un an, j’ai lu The Law of Attraction de Michael Lozier, et j’ai écrit exactement ce que je voulais. J’ai commencé à entraîner mon cerveau à voir les choses de manière plus positive et à faire face aux différentes situations de la vie avec plus de confiance et en pleine conscience. Cela a accéléré mon développement de carrière et m’a apporté beaucoup plus de plaisir en cours de route. Je peux maintenant relaxer et livrer plutôt que de stresser en raison de la personne avec qui je collabore ou de l’enjeu de cette collaboration. Maintenant, j’aborde plutôt mes séances de création en décidant comment je souhaite me sentir à la fin de la journée. Généralement, tout ce que je souhaite c’est que tout le monde s’amuse, qu’ils aiment la chanson et qu’ils me demandent de revenir.

2. Relations
C’est ce qu’il y a de plus important après votre vision personnelle. Tout faire seul est impossible. Notre industrie est composée d’un petit cercle d’auteurs-compositeurs vraiment hors pair dans chaque ville, et ils forment un réseau – un réseau où j’ai eu la chance d’être admise en très peu de temps grâce des gens remarquables qui m’ont présentée à d’autres gens remarquables. Parmi ceux-ci, Chad Richardson, de la SOCAN, qui m’a invité à participer au troisième camp de création annuel Kenekt, en 2017, et qui m’a permis d’établir de tels contacts. La majorité des gens de notre industrie qui ne sont pas des auteurs-compositeurs ou des artistes ont des emplois comportant moins de risque, mais ils sont tous motivés par l’amour de la musique et le désir d’une certaine stabilité. Lorsqu’ils me donnent un coup de main, c’est parce qu’ils croient en moi — ils ne me doivent rien. Nous avons tous besoin de gens avec qui partager notre chemin… prendre une bière après le boulot, un divan où passer la nuit, quelqu’un à qui parler quand le moral n’est pas au beau fixe, recevoir un appel d’eux complètement éblouis lorsqu’ils entendent votre nouvelle chanson pour la première fois… C’est ça la vie.

3. Soyez attentifs
Absorbez le moindre détail lorsque vous êtes en situation de collaboration : il n’y a pas de meilleure éducation. Découvrir de nouveaux artistes, de nouveaux styles de réalisation, comment les autres ont un phrasé différent du vôtre, et les trucs d’écriture de vos collaborateurs que vous ne connaissiez pas ; tout ça contribue à faire de vous une meilleure auteure-compositrice. Quand j’habitais L.A., j’allais voir des vitrines où des jeunes de 14 ans se produisaient juste pour entendre comment cette génération-là chante. Apprenez-en toujours plus et vous aurez d’autant plus de cordes à votre arc lorsque vous collaborez. Connaître la personne avec qui l’on collabore — artiste, réalisateur, DJ — et être attentif à leurs besoins est la clé du succès. Si j’écris une chanson qui sera présentée au concours Eurovision, j’écris des phrases épiques, enlevantes et émotionnelles avec des « moments » qui seront au service de la prestation en direct de cette chanson. Si je collabore avec des réalisateurs de musique urbaine à Toronto, je fais appel à ma Rihanna intérieure. Les stéréotypes n’existent pas et l’écriture de chansons peut parfois briser le moule, néanmoins, porter attention aux choix créatifs qui permettent à certaines chansons de se distinguer d’un genre à l’autre nous permet d’être des auteures-compositrices plus polyvalentes. Demeurer à l’affût de la culture populaire l’est également.

« Absorbez le moindre détail lorsque vous êtes en situation de collaboration : il n’y a pas de meilleure éducation. »

4. Pousser des boutons
J’ai moi-même déjà été artiste, et c’est souvent moi qui chante sur mes démos. Apprendre l’aspect technique de l’enregistrement m’a ouvert tout un monde. Acquérir ces connaissances des plus utiles m’a permis de collaborer avec des DJs et des producteurs au fil de mes voyages à travers le monde. Et parce que j’ai déjà été artiste — et que je suis diplômée en chant —, je suis très sélective et je peux désormais m’autoproduire plus rapidement que bien des producteurs. Cela me rend encore plus indispensable, car ils peuvent ainsi me laisser les commandes pendant qu’eux travaillent la chanson. Et, à dire vrai, c’est agréable d’avoir son mot à dire dans le côté production des choses. La première chanson que j’ai réalisée pour un jeune DJ chinois a remporté un prix radiophonique en Chine, et on m’a invité à monter sur scène avec lui pour une prestation à la télévision. Si je n’avais pas su comment enregistrer cette chanson, tout cela ne serait jamais arrivé.

5. Attentes
Je pensais que la création de chansons à un niveau professionnel serait difficile, et ça l’est encore plus que je l’imaginais. Mais… Je savais aussi que j’étais capable de relever le défi et de m’améliorer en cours de route. Dès mes débuts, quelqu’un m’a dit que l’on retire de ce métier exactement ce qu’on y investit, et je ne pourrais être plus en accord. Il y a une part de chance, des occasions de percer, la loi d’attraction et il y a l’équilibre. Tout finit par trouver sa place, en fin de compte. La grosseur de vos rêves n’est limitée que par votre désir de travailler pour les réaliser. Et je sais que c’est vrai, car je l’ai constaté chez d’autres comme j’ai pu le constater dans ma propre vie.

6. Le « timing »
Cette année plus que jamais auparavant, j’ai appris à faire confiance au « timing » des choses. Je comprends aujourd’hui que je n’étais pas prête pour certaines choses, il y a un an, et que je ne suis pas prête pour d’autres choses pour lesquelles je le serai l’an prochain. Le « timing » peut parfois même jouer en notre faveur. Par exemple, j’ai suggéré un titre à deux auteurs-compositeurs accomplis lors d’une récente séance de création et tous deux l’ont trouvé « quétaine ». Une semaine plus tard, j’ai participé à un camp de création à Amsterdam en compagnie d’un DJ très connu, et lorsque je lui ai demandé si on avait un angle spécifique, les deux réalisateurs dans la pièce m’ont dit « il n’a d’oreilles que pour insérez le titre de ma chanson ici ». Nous avons donc écrit une chanson avec ce titre, elle a été enregistrée et ce sera son nouveau simple en septembre ! J’ai passé un coup de fil aux auteurs-compositeurs pour les remercier de m’avoir dit non une semaine avant.

7. Persévérance
Une carrière d’auteur-compositeur n’est pas pour les petites natures. La majorité d’entre nous le fait par passion, et c’est ce qui nous pousse à continuer. Une des choses que j’ai apprises au sujet de la persévérance, c’est que la seule façon de garantir un échec, c’est d’arrêter d’essayer. Continuez. Même si vous ne savez pas ce que vous faites. J’étais pitoyable à voir il y a à peine trois semaines parce que j’étais épuisée et je voulais des résultats rapidement. J’ai pensé à rentrer chez moi. Mais je sais que rentrer chez moi va vouloir dire stopper ce train en gare. Alors je ne peux pas. Et vous ne pouvez pas non plus. Présentez-vous à vos rendez-vous, faites ce que vous devez faire et profitez-en !



Le blogueur Bob Lefsetz est un des plus grands experts de l’industrie de la musique. Dans sa très populaire infolettre indépendante The Lefsetz Letter, il partage ses opinions aussi vivantes qu’iconoclastes sur la musique et l’industrie. Lefsetz a bâti sa réputation d’une des voix les plus influentes de l’industrie grâce à son sens critique acéré et ses idées avant-gardistes. Tous ses écrits sont accessibles en ligne, ou par courriel, gratuitement ; c’est à travers ses conférences et sa rédaction pour d’autres publications qu’il gagne sa vie.

Son récent billet « How to promote » est un exemple type : d’une honnêteté brutale et réaliste, il décrit néanmoins un excellent résumé de l’approche dont devraient bénéficier tous les membres de la SOCAN qui ont une carrière musicale. Lefsetz y traite notamment de la distribution progressive de votre musique et de la compilation de statistiques, de l’importance de jouer devant public et de prendre son temps, et de ne se bâtir une équipe que lorsque cela devient sensé.

Vous pouvez lire son billet « How to promote » ici.

Vous pouvez également vous abonner à l’infolettre The Lefsetz Letter, qui vous sera acheminée par courriel, ici.



Une vie dans le monde de la créativité et des arts peut être très satisfaisante. S’exprimer : bien sûr. La satisfaction de la création : on peut l’espérer. Une bonne rémunération : hmm, pas toujours certain. Des filets de sécurité : pas vraiment.

Si vous êtes membres de la SOCAN, vous souhaitez probablement pouvoir avoir accès à une assurance-maladie et à d’autres bénéfices qui sont souvent tenus pour acquis par vos amis « 9 à 5 » grâce à leurs employeurs. Il existe pourtant un régime d’assurance qui offre une couverture aux professionnels de la création indépendante. Il s’agit du Régime Arts & Spectacle® offert par la Société fraternelle Actra (SFA) qui est offert aux membres de la SOCAN.

Jason Saulay of AFBS

Jason Saulay du Régime Arts et Spectacle® offert par la Société fraternelle ACTRA (SFA)

Tout a commencé lorsque l’auteure et activiste canadienne Susan Swan a entrepris des pourparlers avec SFA au sujet de la mise sur pied d’un régime d’assurance-maladie abordable pour les auteurs. Le résultat fut le Writers’ Coalition Program, en 2009, et celui-ci fut suivi du Régime Arts et Spectacle, en 2011, le tout premier régime d’assurance-maladie conçu spécifiquement pour les artistes travailleurs autonomes du Canada.

Dans notre paysage de puis 1975, SFA est une société d’assurance à charte fédérale fondée sur ses membres et dirigée par ceux-ci qui assure actuellement plus de 17 000 travailleurs autonomes et gère des actifs de retraite de ses membres d’une valeur de 625 millions $.

Jason Saulay, le représentant de ce régime, explique que bien que l’objectif principal soit d’assurer les membres de l’ACTRA et de la Writers’ Guild, ce que proposent le Régime Arts et Spectacle et le Writers’ Coalition Program sont des programmes d’assurance pour l’ensemble de la communauté artistique, des organisations et des individus qui n’auraient autrement accès à aucune couverture.

« Nous ne sommes pas un assureur comme les autres », affirme Saulay. « Même si nos opérations sont similaires à la base, nous sommes très différents. Et comme nous sommes tous des gens créatifs, nous comprenons les besoins de nos pairs qui gagnent leur vie dans la sphère créative. Ainsi, lorsque nous concevons des choses comme un régime d’assurance, nous le faisons avec expertise, en connaissance de cause et avec une compassion que les assureurs traditionnels ne peuvent égaler. » SFA a commencé à offrir son régime aux membres de la SOCAN il y a environ quatre ans.

L’un des principaux objectifs du régime est de simplifier la souscription à une assurance. « Il n’y a aucune restriction ou quoi que ce soit du genre », explique Saulay. « Notre régime est le plus simple qui soit en ce qui a trait à la souscription. Si vous souhaitez en bénéficier, ça ne vous prendra littéralement que trois minutes. Vous pouvez vous inscrire en ligne et recevoir une soumission en deux petites étapes. Et si vous voulez comparer les différents régimes, c’est possible aussi. Lorsque vous êtes prêts à souscrire, vous n’avez qu’à fournir votre nom, votre choix de régime, le mode de paiement, et le tour est joué. C’est vraiment aussi simple que ça. Nous offrons également la possibilité de souscrire par le biais de formulaires sur papier. »

Le régime offre des options de paiement très flexibles. Vous pouvez payer en ligne mensuellement, par chèque lors d’une inscription papier ou par prélèvements bancaires préautorisés chaque mois.

« Nous offrons des produits d’assurance-maladie, mais en réalité, nous sommes des artistes qui aident d’autres artistes. » – Jason Saulay du Régime Arts & Spectacle offert par SFA

La portabilité du régime est une autre de ses grands avantages. « Avec ce régime, on parle de souscriptions individuelles qui sont en fait un régime collectif », explique Saulay. « Donc, si vous êtes à la SOCAN ou une autre organisation du genre, si vous la quittez, l’assurance vous suit. C’est très important pour les pigistes et les travailleurs autonomes. »

Le régime offre une couverture familiale et certains avantages fiscaux, également. « Si vos déclarations de revenus sont en tant que travailleur autonome, il y a des avantages fiscaux à notre régime », poursuit Saulay. « Quatre-vingt-dix-huit pour cent de nos primes sont de simples dépenses d’emploi et toute portion impayée des réclamations est également déductible. »

Le régime Arts et Spectacle offre deux options : Normal et Tous risques (une version plus complète de la version Normale, comme le nom l’indique). Les primes seront évidemment différentes, mais M. Saulay affirme qu’ils sont très conscients des frais. « Nous savons que nos clients sont des artistes et nous savons quelles fourchettes de prix sont abordables, alors elles n’augmenteront pas de façon considérable. Notre régime est le meilleur au Canada en ce qui a trait au prix comparativement à tout régime comparable, c’est garanti. »

Les primes du régime Normal sont de 77 $ par mois pour les moins de 65 ans, et leur coût varie — « quelques majorations mineures » — en fonction des provinces pour les plus de 65 ans. Le régime Tous risques varie de 110 $ à 140 $ par mois en fonction de votre âge.

Saulay nous a confié que certaines personnes souscrivent au régime après en avoir entendu parler tandis que d’autres communiquent avec l’organisation pour en savoir plus. « Cette catégorie de personnes est plus difficile à convaincre, car ce sont le plus souvent des gens qui n’ont jamais eu de couverture et à qui, soudainement, on demande de payer chaque mois pour quelque chose qu’ils n’utiliseront peut-être pas. Il faut alors leur expliquer exactement ce pour quoi ils paient, ce qui est parfois un processus d’éducation assez long », avoue-t-il. « Puis il y a ces gens qui ont déjà bénéficié d’une couverture directement ou grâce à leur conjoint. Ils entendent parler de nous et souscrivent immédiatement. »

Quoi qu’il en soit, Saulay et l’équipe de la SFA sont toujours à votre disposition pour vous aider. « Lorsque vous communiquez avec nous, nous vous aidons à déterminer quels sont vos besoins, ce que nous pouvons vous offrir, et nous vous laissons le soin de faire votre choix tout en répondant à vos questions jusqu’à ce que vous vous sentiez à l’aise avec votre décision de nous faire confiance », explique-t-il. « Et, la plupart de temps, c’est ce que les gens font. »

Amanda Sadler

Amanda Sadler

Le membre SOCAN et compositeur à la pige Wolfgang Webb a entendu parler de SFA par des amis membres de l’ACTRA. « Je savais que c’était un assureur sans but lucratif fondé sur ses membres artistes et auteurs », explique Webb. « Mais lorsque j’ai appris que la SOCAN offrait ce régime, j’ai sauté sur l’occasion », poursuit-il. « Je n’ai jamais eu d’emploi “typique” ou d’employeur qui payait mes primes pour moi. Mes primes et dépenses médicales peuvent souvent être déduites comme des frais d’emploi, et les médicaments sont remboursés jusqu’à 70 pour cent. Ma couverture dentaire est de 50 pour cent jusqu’à concurrence de 800 $ les deux premières années et elle passe à 1250 $ à partir de la troisième année. »

Amanda Sadler est une auteure-compositrice-interprète et bien qu’elle se dise « sans l’ombre d’un doute comblée » par son travail, elle ne se cache pas du fait que l’absence d’assurance est également un des plus grands désavantages de son métier. Pour elle, SFA a permis de lui offrir une certaine stabilité dans sa carrière musicale grâce à l’accès à une couverture abordable, ce qui lui permet par ailleurs d’avoir une petite marge de manœuvre financièrement. « SFA m’a permis de réinvestir plus d’argent dans ma musique », explique-t-elle, « et elle m’a apporté une tranquillité d’esprit en me permettant de pouvoir compter sur le fait que ma prochaine visite chez le dentiste, mes médicaments ou une nouvelle paire de lunettes ne nuiront pas à un voyage d’écriture ou à une séance d’enregistrement. »

Pour Jon Mullane, un auteur-compositeur-interprète et compositeur pour la télé et le cinéma, il y a également des avantages à une couverture encore plus complète. « Pour moi, l’avantage de la couverture tous risques est son volet assurance-voyage », explique-t-il. « Notre métier nous appelle à voyager très souvent, et ça m’a beaucoup aidé de passer autant de temps aux États-Unis. Ils offrent également un service de consultation téléphonique qui vous permet de discuter avec des experts en finances, en questions juridiques, etc., et j’y ai eu recours à quelques reprises. C’est vraiment excellent. »

Pour Saulay, tout se résume au fait que le régime est conçu par des artistes pour des artistes. « Les gens qui vous proposent ces produits vous comprennent parfaitement », dit-il. « Nous savons comment leur parler, nous savons ce que vous avez besoin de réclamer — nous partageons la même expérience que vous. Nous offrons des produits d’assurance-maladie, mais en réalité, nous sommes des artistes qui aident d’autres artistes. »

Les membres de la SOCAN qui souhaitent en savoir plus sur le Régime Arts et Spectacle offert par la SFA peuvent visiter son site web.