Pianiste avec une formation en musique classique, Diane Juster a bénéficié des conseils d’un certain Stéphane Venne, qui l’a fortement encouragée à composer ses propres chansons au début des années 1970. Forte d’une discographie enviable de sept albums, l’auteure-compositrice-interprète montréalaise a conquis le cœur des Québécois en 1979 avec Je ne suis qu’une chanson, émouvante et puissante ballade interprétée par la grande Ginette Reno qui l’a faite sienne de façon magistrale. Auréolée du Félix de la chanson de l’année, la pièce a connu un engouement monstre, comme en témoigne le succès de l’album homonyme, vendu à plus de 350 000 exemplaires en un peu plus d’un an. Membre fondatrice de la Société professionnelle des auteurs-compositeurs du Québec (SPACQ) et de la Société du droit de reproduction des auteurs, compositeurs et éditeurs au Canada (SODRAC), fusionnée à la SOCAN l’an dernier, Diane Juster a maintes fois montré qu’elle avait autant d’aplomb et d’audace que de talent. « Je ne suis qu’une chanson » a remporté le Prix Empreinte Culturelle lors du 30e Gala SOCAN, le 22 septembre, à La Tohu. La SOCAN a rencontré Diane Juster afin qu’elle nous raconte l’importance qu’a eue cette immense chanson sur sa carrière.