Formé il y a près de 30 ans, le Centre culturel écossais de Vancouver accueille la « United Scottish Cultural Society » et un centre des congrès. Ses responsables attribuent surtout son succès au bouche à oreille et le centre tient des douzaines d’événements chaque année.

Ce succès tient aussi à la variété des styles musicaux et des événements, des mariages aux réunions familiales, en passant par les concerts et autres soirées spéciales. La salle Caledonian, la plus grande du centre, comprend une scène complète avec système de son ambiophonique. Les spectacles de danse gaéliques ou des Highlands bénéficient donc d’une musique de fond de qualité. On embauche aussi des artistes locaux pour de nombreux spectacles. « En misant sur nos artistes, nous encourageons le développement de leur carrière, » estime Darryl Carracher, directeur général du centre.

Le centre n’est que l’un des quelque 30 000 lieux qui affichent fièrement leur soutien aux membres de la SOCAN. « L’autocollant Autorisé à vous divertir proclame haut et clair que le Centre culturel écossais se conforme avec le mandat de soutenir les musiciens et créateurs de musique canadiens et fait ce que tous savent bien qu’il est juste de faire, » ajoute M. Carracher.

« Nous encourageons nos partenaires en affaires, les titulaires de licences de la SOCAN, à afficher fièrement l’autocollant Autorisé à vous divertir afin de dire au reste du pays que la musique fait une différence dans leurs affaires, » a déclaré Jennifer Brown, vice-présidente du service des Licences à la SOCAN.

La SOCAN émet des licences à plus de 125 000 entreprises au Canada, qui reconnaissent la contribution de la musique à leur succès.

« La musique est essentielle, dit Darryl Carracher. Que ce soit la musique de fond durant un dîner de collecte de fonds ou réception de mariage ou encore un concert de rock plein d’énergie, la musique contribue d’une manière significative – parfois à un niveau subliminal – au ton de chaque événement tenu au Centre culturel écossais. »

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Carleton Stone est un jeune chanteur et auteur-compositeur originaire du  Cap Breton, en Nouvelle-Écosse. Après avoir été en nomination aux prix de la musique de la Nouvelle-Écosse au début de 2009, Carleton Stone a entamé une collaboration créatrice avec l’auteur-compositeur canadien Hawksley Workman. Ce dernier assumant le rôle du producteur, Carleton Stone a lancé en 2011 un deuxième album, sous son propre nom et louangé par la critique. Depuis, il a remporté le prix du meilleur enregistrement rock à l’occasion du gala de la musique de la Nouvelle-Écosse.

Son troisième album, Draws Blood, sorti en mars 2014, a été coproduit par Jason Collett et Howie Beck (producteur des artistes canadiens Feist, Hayden et Sarah Harmer).

« Jusqu’à maintenant, j’ai été très chanceux de travailler avec certaines de mes idoles, » confie Carleton Stone. « J’ai très hâte de recommencer à donner des spectacles et de présenter ces nouvelles chansons au public. » Ses chansons ont été diffusées dans des émissions de télévision comme Saving Hope de NBC et Being Erica de CBC, et il sera en tournée durant toute l’année 2014.



Celui qui a réussi à transformer le thème d’une comédie télévisée des années 80 en classique a certainement beaucoup d’audace. Alan Thicke, acteur, comédien, animateur, auteur et intronisé au Canada’s Walk of Fame est aussi un auteur et compositeur de thèmes musicaux accompli et membre SOCAN. Le thème de Diff’rent Strokes est l’une de ses créations les plus inoubliables.

Comment avez-vous commencé à composer pour la télé ? Ce n’est pas ce que vous étiez censé faire en vous rendant à Los Angeles, n’est-ce pas ?
Non, j’étais un simple guitariste qui chantait dans les bars de Toronto avec un groupe, et j’ai toujours aimé la musique. Lorsqu’on m’a confié ma première commande aux États-Unis, après avoir passé quelques années à écrire pour des émissions de variétés, ce fut pour un jeu-questionnaire. Ces gens connaissaient mon passé musical et ils m’ont demandé d’écrire le thème musical d’une émission. Ils voulaient quelque chose de différent, alors j’ai proposé du rock « n’ roll, quelque chose de contemporain. Et pour aller plus loin encore, pourquoi ne pas y ajouter des paroles ? C’est ce que j’ai fait. J’ai écrit, enregistré et chanté la chanson thème de The Wizard of Odds. Selon les critères d’aujourd’hui, ça paraîtrait plutôt boiteux, mais si on revient à l’époque de cette émission de jeu, c’était plutôt avant-gardiste.

Le thème de Diff’rent Strokes est attribué à vous, à votre épouse d’alors Gloria Loring et à votre gérant Al Burton. Comment avez-vous collaboré ?
Al admettrait franchement que son rôle dans la création de cette chanson a été de me la demander. [rires] Gloria était très occupée comme artiste et était souvent en tournée. Quand je lui ai parlé de cette commande, elle et son guitariste ont improvisé quelques idées et je pense bien qu’on en a utilisé une ligne ou deux. Je ne veux absolument pas ignorer sa contribution, car on a partagé beaucoup de choses, mais je pense qu’elle serait d’accord pour dire que j’ai écrit cette chanson. Les paroles sont de moi et la plus grande part de la musique. Puis je suis allé en studio avec David Foster — qui s’occupait souvent des claviers dans bon nombre de mes sessions à l’époque — et je l’ai réalisée avec David et les gars. On y entend aussi la voix de Brenda Russell dans les chœurs. Ç’a été un beau début pour ma collaboration avec Norman Lear Productions, ce qui a conduit à Facts of Life et à environ 45 thèmes musicaux au fil des années.

C’a été l’âge d’or de l’écriture de chansons thèmes avec paroles. Qu’est-ce qui vous fait dire que cette mode est passée ?
Les réseaux de télévision ne veulent pas attendre 30 secondes pour que la prochaine émission vous accroche. C’est une question pratique.

Avec les années, quelles histoires avez-vous entendues au sujet de cette chanson et de ce qu’elle signifiait pour les téléspectateurs ?
De mon point de vue, il y a parfois des jeunes qui se réunissent autour d’une bière et qui, pour jouer, essaient de se rappeler les paroles des chansons thèmes des émissions de l’époque de leurs parents. [rires] Le fait que chaque trimestre, depuis 35 ans, je reçois un relevé de la SOCAN indiquant que cette chanson a été utilisée et jouée est très flatteur. Entre Diff’rent Strokes et Facts of Life, plusieurs de mes chansons ont été entendues dans des émissions comme Dave Chapelle, SNL ou Two Broke Girls. Quand j’entends les lignes que j’ai écrites dans un sketch, je me tourne vers mon fils de 16 ans et je lui lance, « Hé, c’est ma chanson ! »

Vous avez parlé de l’entraide canadienne à Los Angeles dans les années 70 et comment vous-même, plus tard, avez aidé la nouvelle génération de Canadiens là-bas. Quel serait votre conseil aux jeunes compositeurs du cinéma et de la télévision ?
Je leur dirais, ne cherchez pas à faire de la musique pour la télévision, mais simplement de la musique. La télévision s’arrangera bien par vous trouver.