He’s one of Canada’s most successful songwriters, an artist whose songs have topped the country and pop music charts around the world. As a composer, Dan Hill has been hugely prolific, writing hits like his own iconic “Sometimes When We Touch” as well as numerous chart-toppers for such performers as Céline Dion, Britney Spears, Michael Bolton, George Benson and Sammy Kershaw.

But when Hill’s father died in 2003, the songwriting well suddenly ran dry. So he turned his attention to writing a confessional autobiography about life with his demanding dad, Daniel Grafton Hill III, a larger-than-life figure who has been called Canada’s father of human rights. The resulting book, I Am My Father’s Son, became a critically acclaimed bestseller and helped the Grammy and Juno award-winning artist rediscover his songwriting mojo.

Now Hill is back with Intimate, his first album of new material since 1996. The recording reunites him with producers Matthew McCauley and Fred Mollin, friends from his formative days in the Toronto suburb of Don Mills who produced Hill’s first four platinum-selling albums. The new album includes the composer’s own renditions of songs made famous by other artists, such as “I Do (Cherish You)” (98 Degrees), “I Promise You” (Backstreet Boys) and “Back Before the War” (Reba McEntire).

Best of all, as the title suggests, Intimate also features some of Hill’s recent and most personal songs, including the title track, “Redemption,” “Love Yourself,” “Still a Lot of You Around Here” and the deeply moving “I Am My Father’s Son.” Hill says songwriting came to a halt when his father died after a lengthy battle with diabetes and the songwriter discovered he’d been working at his craft to win his dad’s approval. His breakthrough came only after he’d confronted his demons, notably his difficult relationship with his father, and wrote his tell-all autobiography.

“I could never have written those kinds of songs before my dad died and I wrote the book,” says Hill. “One of the songs I wrote just as he was dying and I was so broken up that I almost killed myself through some crazy excess drinking. Another is about coming to terms with your flaws and how we all need to find some kind of redemption. By the time you’re in your 50s and your father has died, you become acutely aware of the trajectory of life and death.”

In the case of the song “I Am My Father’s Son,” Hill also became acutely aware of the similarities between himself, the carefree musician, and his dad, the stern civil servant. The poignant lyrics represent some of the best Hill has ever written:

 

Always wanted your attention

Never knew just how to get it, so I rebelled

Tried to be your opposite, I did it well

Strange but true

The more I tried to be so different

The more I was like you.

 

Meanwhile, Hill’s book inadvertently sparked a return to performing when he found himself thrust into the rigours of author tours. “Here I was, on stage with incredible writers like Joseph Boyden,” recalls Hill, “worried that my readings weren’t going to measure up. I figured out the best thing for me to do was to segue from reading certain sections to singing songs connected to the book. People were really moved by the synthesis, so it inspired me to do more.”

The 1990s had seen Hill largely abandon performing in favour of songwriting for other acts. Working in Nashville, often collaborating with country artist Keith Stegall, pushed Hill to exercise his songwriting muscle. “I really learned about being versatile,” he says. “In Nashville, songwriters never say whether they’re better at lyrics or music. The really great ones will switch around, like batting from both the left and right sides in baseball.”

After establishing himself as confessional writer of almost painfully honest and emotional songs, and winner of many accolades including five SOCAN Awards for outstanding airplay in Canada, Hill found new life as a composer for hire. “That was a great gift,” he says, “to be able to get outside myself and to slip into other people’s worlds and write about that. Working with Keith has been great. Although I wasn’t raised on country, I understood the power of the story in country music. It all comes down to storytelling.”

Now Hill has come full circle and is back to writing and performing songs for himself. This spring and summer see him on a cross-Canada tour with Marc Jordan and Amy Sky, performing solo and with rising Canadian star Liz Rodrigues, with whom he co-wrote “Intimate” and “You Know Just What to Say.” Having amassed over 100 million combined unit sales for all his songs, it would be easy for Hill to rest on his laurels. But that’s not part of his DNA. “The best writers I know never feel they’ve done their best work,” says Hill. “Whenever I write a new song it’s like I’m starting over.”

 

 



Natif de Murdochville en Gaspésie, (François) Mario Labbé possède une feuille de route fort impressionnante. Après des études en communications à l’Université d’Ottawa, il organise des spectacles pour les Jeux Olympiques de Montréal (en 1976) ainsi que pour les Jeux du Commonwealth, avant de fonder sa compagnie de tournée en 1978. C’est en 1982 qu’il devient l’un des co-fondateurs de Gestion artistique mondiale, l’un des plus importants bureaux d’imprésarios au Canada, avec des agences à Montréal et à Toronto.

Imprésario en demande au cours des années 1980, il est le plus grand utilisateur privé de la Place des Arts (il y présente des spectacles 80 soirs par année) jusqu’à l’aube des années 1990. M. Labbé produit quelque 300 concerts et spectacles chaque année à travers le monde et aux alentours de 1 000 spectacles dans les plus grands théâtres du pays. Kiri Te Kanawa, les Chœurs de l’Armée rouge et les Ballets Kirov font partie des artistes qu’il fait découvrir au public canadien. Puis, en 1992, quelque peu blasé par l’univers du show-business, il décide de se consacrer corps et âme à sa maison de disques classique fondée en 1987 , Analekta. « J’avais envie de faire autre chose et d’investir dans cette compagnie qui marchait déjà fort bien. J’ai donc commencé à créer un important catalogue d’artistes canadiens, de musiciens qui n’avaient pas de maison de disques. Comme j’avais déjà investi pas mal d’argent dans cette entreprise, j’ai décidé de réorienter mes activités, » avance l’homme qui a pris depuis sous son aile des artistes de renommée internationale tels Alain Lefèvre, Daniel Taylor et Karina Gauvin.

Ce n’est qu’au début des années 2000, devant l’évolution de son catalogue, que M. Labbé décide de fonder les Éditions Analekta. Constatant qu’Angèle Dubeau et son ensemble, La Pietà, commandaient de plus en plus d’œuvres de compositeurs québécois, l’homme réalise le besoin de créer des éditions. Il s’explique : « Jusqu’à ce jour, on ne s’était pas soucié des éditions parce qu’on n’en sentait pas véritablement le besoin. Ce n’était pas notre core business, notre spécialité. Dès le point de départ, je savais qu’il s’agissait d’une activité marginale pour nous. Mais même si 90% de notre production faisait partie du domaine public, on produisait de plus en plus de musiques contemporaines et des musiques d’auteurs venant d’ici. Devant le besoin de récupérer une partie des investissements que l’on faisait en commandant des œuvres de compositeurs toujours vivants, on a senti qu’il était temps d’agir. »

Faisant paraître entre 25 et 30 nouveautés chaque année sous la houlette d’Analekta, M. Labbé ne souhaite rien laisser au hasard et tient à ce que ses éditions soient régies par un administrateur professionnel : le groupe Editorial Avenue. « Étant la plus importante maison de disques classique au Canada, nous sommes marginaux et avons peu de compétition. Tant que ce sera ainsi, je préfère confier le travail d’édition à des professionnels qui possèdent déjà une infrastructure administrative complète et qui connaissent le milieu beaucoup mieux que nous. C’est simplement une façon de nous simplifier la vie. Ils ont la compétence pour bien faire le boulot. De notre côté, on n’a pas à réinventer la roue pour un catalogue qui demeure, somme toute, assez petit, » soutient-il.

Conjoint d’Angèle Dubeau (dont il est aussi le gérant et producteur) et membre du Conseil d’administration du Musée d’art contemporain de Montréal et de la Commission du disque et du spectacle de la SODEC, M. Labbé a aussi siégé au conseil d’administration de l’ADISQ pendant quelques années (jusqu’en 2009). Il est parfaitement conscient que les éditions dans l’univers de la musique classique font bande à part. Avec une centaine de titres de compositeurs d’ici, le catalogue des Éditions Analekta grandit lentement mais sûrement. « Il est normal que les éditions progressent à un rythme lent parce que le consommateur de musique classique va majoritairement écouter et consommer de la musique de compositeurs issus du domaine public. Bach, Beethoven, Vivaldi demeurent des superstars à l’échelle mondiale tandis que des gens comme François Dompierre, même s’ils demeurent très respectés, sont moins consommés, » explique-t-il.

En ce qui a trait aux commandes, ce sont les musiciens eux-mêmes qui s’en occupent. « Ils se chargent de demander une œuvre à un compositeur, puis la commanditent. C’est leur travail. De notre côté, on va payer et participer à l’édition en devenant coéditeur avec les musiciens afin d’assurer une pérennité à l’œuvre. On procède de la sorte sept ou huit fois par année, » assure-t-il.

Ne cherchant pas à tout prix à dénicher de nouveaux compositeurs de musique instrumentale, M. Labbé estime que l’avenir des Éditions Analekta se résume, ni plus ni moins, à un work in progress. « On se laisse porter par la vague, tout simplement. Je ne prétends pas être un éditeur au sens professionnel du terme. Je ne vais pas prendre une œuvre, la développer et la mettre en marché comme plusieurs font. C’est toujours à l’intérieur d’un projet particulier que va se développer le besoin d’aller chercher une œuvre nouvelle. Ces projets se façonnent d’abord sur le plan artistique, et ensuite, si le besoin se fait sentir, on commande une œuvre ou on assimile une œuvre déjà existante à un projet. C’est à ce moment que l’édition entre en jeu. Sinon, c’est presque par accident que l’on a décidé de développer cet aspect! » Dans une classe à part, les Éditions Analekta…



Les traductions pour les articles avant l’automne 2013 ne sont pas disponibles pour le moment.

These rowdy Canadian rockers formed Hollerado in 2007 in their hometown of Manotick, Ont., but soon relocated to Montreal, where they quickly established themselves as one of the city’s best up-and-coming bands. Since then they’ve shared the stage with such heavyweights as Andrew W.K. and Malajube, and were picked by Jack White to open for his group The Dead Weather at secret sold-out shows across Canada. Hollerado has always had a do-it-yourself aesthetic that set it apart from many of its peers, hosting free natcho parties at Pop Montreal and releasing a debut EP and new full-length, Record in a Bag, as free digital downloads — plus tirelessly touring Canada and the U.S. The payoff? In December, the band took home the whopping $250,000 grand prize from Ottawa’s Live 88.5 Big Money Shot Competition. At the end of 2009, Hollerado completed a marathon three-month “half world tour” that included Canada, Brazil, Argentina and China, which the band described as “like being at a carnival 24 hours a day!” Visit hollerado.com.