La SOCAN a testé, déployé et reçu des commentaires au sujet de son API (interface de programmation d’applications) de déclaration de musique en spectacle de la part de deux équipes de développeurs d’applications dans le cadre du Wallifornia Music Tech Hackathon, à Liège, en Belgique, les 2 et 3 juillet.
L’objectif de ces deux équipes dans le cadre de ce marathon de programmation de 24 heures était de créer des applis qui interagissent avec l’API de déclaration de musique en spectacle de la SOCAN — qui permet à la SOCAN d’enregistrer les données concernant une prestation en direct comme la date, le lieu, les participants et la liste des chansons interprétées afin de permettre à la SOCAN de verser les redevances collectées aux ayants droit appropriés. Cette API s’intègre à divers services et applis utilisées par nos partenaires et permet de réduire le temps nécessaire pour recevoir et traiter ces informations.
Dans le cadre de ce marathon de programmation, Ryan Maule, le chef de programme de SOCAN Labs, a présenté une nouvelle version de notre API qui est non seulement en mesure de capter ces informations pour la SOCAN, mais qui peut également celles d’une organisation de droits musicaux affiliée, Teosto, de Finlande. Il s’agissait de la première démonstration publique d’une API inter-ODM, et les deux organisations en sont très fières.
La première équipe, Simpler SOCAN, a créé une solution multiplateforme (appli de bureau et Web mobile) qui permet à une salle de spectacle de soumettre en toute simplicité les informations concernant les spectacles qu’elle a présentés, tandis que la composante mobile de l’appli permet également au public de consulter une liste des spectacles présentés par cette salle. L’équipe a créé une série de formulaires en ligne facilitant la collecte et la transmission d’informations à la SOCAN ou à Teosto.
La deuxième équipe, Facebook Royalties Management App, permet aux artistes et aux interprètes de se connecter à l’appli à l’aide de leurs identifiants Facebook et d’extraire les données concernant leurs prestations, d’y joindre une « setlist » et de soumettre le tout à la SOCAN ou à Teosto en toute simplicité.
Ni l’une ni l’autre de ces applis n’a gagné le marathon de programmation, mais le fait de pouvoir faire tester, et déployer avec succès, l’API de la SOCAN « dans le vrai monde » par des développeurs nous a permis d’obtenir des commentaires très utiles en plus de permettre de soumettre notre plateforme à des essais sous contrainte. Cela a également permis de démontrer que nos nouvelles capacités inter-ODM fonctionnent et sont un point de départ pour améliorer le temps de traitement et de paiement des spectacles à l’échelle de l’industrie.