Once a Tree est un duo d’auteurs-compositeurs-interprètes et « producers » composé de Hayden et Jayli Wolf. Leur nouveau simple, « Born for This », est le thème musical de la campagne publicitaire télévisée à l’échelle nationale du nouveau KICKS de Nissan et Jayli figure également dans la pub. Ce duo originaire de Colombie-Britannique et basé à Toronto a remporté le prix du Meilleur album électronique aux Indigenous Music Awards 2018 pour Phoenix. Ils ont participé à l’édition 2018 du Kenekt Song Camp de la SOCAN qui avait lieu au Nicaragua. Ils partagent cette expérience avec nous…

Hayden: Je fais un rêve incroyablement nostalgique. Je suis en pleine conversation avec un vieil ami lorsque son visage se met à fondre et un hurlement assourdissant m’emplit la tête. Je bondis hors de mon lit. Il est 3 heures du matin. On est en pleine jungle au Nicaragua et une famille de singes hurleurs fait la fête sur le toit de notre hutte.

Le lendemain matin, on remonte la colline jusqu’à notre point de rencontre. Autour de nous, des chats sauvages, des planches de surf et le son majestueux des oiseaux exotiques. On voit enfin les fameux singes hurleurs, et ils sont terriblement mignons. On se sent déjà totalement inspiré, et on n’a même pas pris de café encore ! Nous sommes au Kenekt Song Camp de la SOCAN à Maderas Village. Nous passons le petit déjeuner à faire connaissance avec les autres musiciens et à absorber notre environnement. C’est la saison sèche, donc les collines avoisinantes me rappellent le désert, même si nous ne sommes qu’à quelques pas de la mer.

Jayli : Avant d’arriver au Nicaragua, nous étions un peu nerveux à l’idée de collaborer avec d’autres artistes, car nous sommes habitués à travailler ensemble. Mais après le festin du premier matin et le mot de bienvenue de Rodney Murphy, de la SOCAN, cette nervosité s’est immédiatement transformée en enthousiasme. Nous étions prêts à tisser des liens et à passer en mode création. Chaque jour, nous nous divisions en différents groupes afin d’assurer que tous auraient la chance de collaborer avec le plus de gens différents. L’énergie de chaque séance de création était complètement différente et chacun de nous apportait ses racines musicales et son style de création unique. Certains jours nous écrivions pour une des personnes du groupe, tandis que d’autres fois nous écrivions avec en tête un artiste qui n’était pas dans le groupe. Écrire pour d’autres a été une expérience merveilleuse pour nous, c’était très libérateur. J’ai pu toucher à des styles auxquels je n’avais jamais touché auparavant, de la pop du début des années 2000 à des pièces aux accents rock. Dès la fin de la première journée, je sentais que j’avais déjà commencé à grandir artistiquement !

Lorsque j’écris une chanson, je me concentre habituellement sur mon propre espace mental comme point de départ, mais travailler avec d’autres artistes m’a complètement sorti de cette zone de confort. Nous avons tous nos manières de trouver l’inspiration et surmonter le défi de la page blanche, tout comme nous avons tous nos propres émotions qui cherchent à s’exprimer. Créer une nouvelle chanson en groupe m’a appris différents chemins vers la créativité. Au début de chaque journée, nous y allions tous de nos idées jusqu’à ce que l’une d’entre elles parle à tout le monde — et hop ! c’était parti ! Les idées de chanson provenaient parfois d’un genre spécifique, parfois d’une trame narrative, voire même d’un simple mot. La dynamique de chaque groupe était unique et jamais ennuyeuse. Parfois, la chanson semblait couler tout naturellement du groupe, tandis que d’autres fois, il fallait y mettre beaucoup plus d’énergie. Il est même arrivé qu’au beau milieu de la journée, nous abandonnions complètement une idée pour repartir à zéro dans une autre direction.

Et le « deadline » était serré ! Nous devions terminer chaque journée avec une chanson complète à faire écouter aux autres à la fin de la soirée. C’était « l’heure d’or » où nous écoutions toutes les chansons créées ce jour-là. Ça nous rechargeait et nous inspirait à travailler encore plus fort le lendemain. L’inspiration était palpable durant la période d’écoute. Les genres musicaux, les tempos et les histoires des chansons des autres groupes allumaient quelque chose en nous pour le reste de la semaine. Hayden et moi retournions dans notre hutte et parlions de ces chansons avec admiration. On croyait sincèrement que chacune d’entre elles avait le potentiel de se rendre sur les palmarès. Nous étions vraiment honorés d’être en compagnie d’artistes aussi talentueux. Il faut dire aussi que nous aimions sincèrement chacun de ces artistes en tant qu’individu. J’avais vraiment l’impression de faire partie d’une grande famille créative.

Hayden: Ce camp a vraiment donné un immense coup de pouce à notre confiance en nous en tant qu’auteurs-compositeurs, en plus de nous fournir de nouveaux outils et le cadeau d’une expérience inoubliable. Nous avons tissé tellement de nouvelles amitiés avec des gens qui habitent proche de chez nous, mais que nous n’aurions peut-être jamais croisés autrement, et tout ça dans un cadre collaboratif d’une puissance inouïe. Le but du camp n’était pas uniquement de créer des « hits » ; il était également de tisser des liens durables qui deviendront éventuellement de nouvelles créations.

Le Kenekt Song Camp de la SOCAN a changé notre vie pour toujours et nous a permis de grandir en tant qu’artistes et en tant qu’individus. Un immense merci à la SOCAN !



La première chose à faire avant de rédiger une demande de financement est de vous assurer d’être admissible.  « Lisez attentivement les lignes directrices et les critères d’admissibilité, et rendez-vous compte de l’importance de la somme de travail requise pour remplir une demande », conseille la rédactrice professionnelle de demandes de subvention Erin Kinghorn, d’eEK! Productions, qui recommande également que les artistes commencent par remplir eux-mêmes une demande d’aide afin d’en apprendre et d’en comprendre le processus.

Clayton Bellamy

Clayton Bellamy

Le fait de remplir vous-même une demande de financement vous permettra également de peaufiner votre vision du projet envisagé. « Parler de ce que vous voulez faire est une chose, mais quand vous mettez votre vision sur papier, elle prend vie », explique Clayton Bellamy, membre du groupe rock The Road Hammers.  « Ça vous oriente, donc c’est quelque chose que je recommande fortement. Prenez le temps nécessaire, faites vos recherches, demandez à vos amis et à vos pairs de vous aider et de vous apporter des précisions. Même si vous n’obtenez pas votre financement après un, deux ou trois essais, vous continuerez d’apprendre et de bâtir des liens. »

Le processus de demande étant un défi de taille, plus vous obtenez de renseignements de personnes qui en comprennent les exigences, mieux c’est.  L’organisme subventionnaire lui-même est la première source à consulter.

« Nous avons à cœur que les artistes obtiennent du financement », souligne Karina Moldovan, responsable des Communications et des Relations avec les parties prenantes chez FACTOR (Foundation Assisting Canadian Talent on Recordings). « C’est la raison d’être de nos coordonnateurs de projets, qui sont là pour accompagner les clients à travers ce processus. Il y a tellement de situations uniques que nous encourageons les gens à nous poser n’importe quelle question. En plus, la description de votre projet devrait être vraiment spécifique, comporter des objectifs réalistes et réalisables et ne pas être trop longue. Sachant que les jurés doivent consacrer un maximum de temps déterminé à chaque demande, faites passer votre message rapidement et professionnellement. »

« Ce que les gens peuvent considérer comme un point marquant de leur carrière ne correspondra pas nécessairement à ce qui impressionne l’organisme de financement », précise Cat Bird, de Catbird.ca, qui rédige des demandes de subvention depuis 11 ans. Vous pourriez, par exemple, révéler avoir développé une relation avec une organisation qui envoie votre musique à sa base de données ou joint des produits physiques ou des cadeaux en ligne à ses produits, mais cela pourrait n’avoir qu’un impact périphérique sur vos chances de réussite.

Une chose qui pourra augmenter vos chances, c’est l’impression de légitimité que vous dégagerez, observe Brian Hetherman (propriétaire de Curve Musi/Cerberus Artist Management/Sonic Envy, ancien vice-président des affaires de l’industrie/directeur général intérimaire chez FACTOR et ancien directeur administratif du Radio Starmaker Fund). « Ce que vous essayez de dire doit corresponde à quelque chose de vérifiable dans le monde extérieur, ne serait-ce que grâce à quelques citations », souligne-t-il. « Si vous n’en êtes pas encore au stade des critiques d’album ou de spectacle, faites-vous appuyer par des gens de l’industrie et demandez-leur une citation légitime. »

Damhnait Doyle

Damhnait Doyle

Il ne faut cependant pas oublier qu’il y a une différence entre obtenir un témoignage légitime et aller trop loin, précise Brian Hetherman. « Je ne compte plus les fois que j’ai entendu un membre du jury m’assurer qu’il n’avait rien à voir avec tel ou tel projet et qu’il ne comprenait pas pourquoi son nom lui était associé. Ce genre de chose-là ne vous aide pas. »

N’oubliez pas non plus de vous assurer que les fichiers musicaux que vous soumettez sonnent bien sur divers périphériques de lecture, qu’ils sont adaptés à une multiplicité de navigateurs Web et que vos réseaux sociaux sont à jour. Et mettez-vous-y sans tarder, ajoute l’auteure-compositrice-interprète Damhnait Doyle : « C’est une somme de travail incroyable – ça pourra vous demander plusieurs semaines. Même si vous travaillez avec votre gérant ou avec un rédacteur, c’est quand même vous qui devez fournir l’ensemble des jalons clés et de l’information. »

Idéalement, si vous tenez à profiter au maximum de vos interactions avec le personnel de l’organisme subventionnaire, vous devriez vous réserver suffisamment de temps pour pouvoir poser des questions et avoir des échanges constructifs, et si vous avez recours à un rédacteur, plus la date limite approchera, moins il ou elle pourra vous aider. « Je n’ai jamais préparé plus que 30 demandes de fonds par mois », explique Cat Bird, mais [il faut dire que] je carbure au Red Bull et que mes enfants n’osent pas entrer dans nom bureau. Et je ne voudrais pas remettre à quelqu’un une demande de fonds mal foutue juste parce que la personne m’a embauché sur le tard. »

Qui plus est, les portails en ligne des organismes subventionnaires eux-mêmes, qui sont généralement fiables, pourront éprouver des difficultés de 11e heure, prévient Brian Hetherman, du fait que « ceux qui sont à mi-chemin dans la rédaction de leur demande et ceux qui viennent de la commencer ou d’y mettre la touche finale se bousculeront au dernier moment. »

Ce qui compte avant tout, c’est la persistance. « Il est fort probable que vous ne réussirez pas du premier coup », poursuit Brian Hetherman. « Mais le fait de ne pas réussir ne veut pas nécessairement dire que votre demande ou votre projet sont dépourvus de mérites.  Les fonds disponibles sont toujours limités. Si vous le leur demandez, certains organismes subventionnaires vous expliqueront pourquoi votre demande a été rejetée, et cela vous sera utile la fois d’après. »

Julian Taylor, chef du Julian Taylor Band, a souvent obtenu du financement. « Mais », explique-t-il, « j’ai également essuyé de nombreux refus.  Je vous conseillerais de ne pas commencer par des subventions substantielles. Quand je [rédigeais] mes demandes moi-même, je commençais par des subventions moins importantes et plus accessibles. Ça m’a permis d’apprendre quoi mentionner et comment m’y prendre. Et j’ai appris que les demandes de financement sont une excellente préparation pour n’importe quel plan d’affaires que vous aurez à rédiger comme artiste : vous pouvez les utiliser comme modèles en les développant. »

Julian Taylor

Julian Taylor

Il ne faut pas oublier non plus que, en fonction du genre de programme auquel votre demande s’adressera, le prix du cachet d’un rédacteur pourrait rendre l’exercice trop peu avantageux.

Quel que soit le fournisseur de fonds – FACTOR, le Radio Starmaker Fund, le Conseil des arts du Canada ou un autre organisme fédéral, provincial ou municipal – on a votre succès à cœur. « J’ai obtenu mon premier financement de FACTOR il y a 25 ans, et j’ai eu affaire à divers responsables au fil du temps, mais ils ont toujours fait preuve de compétence et de compréhension », rapporte Damhnait Doyle. « Ils doivent respecter des règles très strictes relativement aux sommes à dépenser, mais ils font preuve de compassion et d’une bonne compréhension des rouages de l’industrie. J’ai eu beaucoup de chance, mais j’ai aussi présenté des demandes pour des projets qui ont été rejetés, il n’y a rien d’anormal là-dedans. Les organismes de financement devraient encourager les nouveaux talents, mais j’apprécie leur volonté d’accompagner les artistes tout au long de leur carrière. Ce n’est pas uniquement une question de clinquant ou de nouveauté. C’est un modèle de financement équitable pour les artistes établis et les artistes émergents. »

L’auteure-compositrice-interprète albertaine Nuela Charles reconnaît le rôle important que divers organismes de financement ont joué dans le succès de sa carrière. Comme Clayton Bellamy, Julian Taylor et Damhnait Doyle, elle a essuyé des refus, mais les subventions qu’elle a obtenues à partir de 2012 et le processus de la rédaction de ses demandes d’aide font partie intégrante de son succès.

« J’ai appris par tâtonnements et en me renseignant auprès de gens qui avaient déjà fait des demandes… Une courbe d’apprentissage progressive, mais j’en suis arrivée au point où je peux offrir mes services à d’autres artistes qui ont besoin d’aide pour rédiger leurs demandes, et je suis parvenue à aider une couple de bands à décrocher des subventions de FACTOR et de l’Alberta Foundation for the Arts. »

Le plus récent opus de Nuela Charles, The Grand Hustle, était en nomination aux JUNOs 2018 dans la catégorie album de l’année, adulte contemporain. « Cet album », rappelle-t-elle, « a été financé par FACTOR. Sans son financement, cela ne se serait jamais produit… »

« [Mais] je m’arrange toujours pour avoir un plan de rechange quand je fais une demande de financement », ajoute-t-elle. « Si vous vous proposez de créer un projet et que vous n’obtenez pas de financement,trouvez moyen de le réaliser quand même et faites-le parce que, selon moi, vous ne devriez pas être à la merci du financement. C’est agréable d’en avoir, mais créez vos œuvres quoi qu’il arrive. »



Ça peut ne pas paraître important en début de carrière, mais si vous enregistrez de la musique pour la mettre en ligne et que vous partez en tournée pour la faire connaître au public afin, souhaitons-le, de la vendre, il est prudent d’investir dans une recherche au sujet du nom de votre groupe afin de le déposer avant que les maux de tête et les frais juridiques commencent à se pointer le bout du nez. C’est un problème pour lequel il vaut mieux être proactif. Mais n’allez pas confondre cela avec un droit d’auteur – on ne peut pas protéger un nom par un droit d’auteur au Canada, mais il y a plusieurs façons de se protéger par une marque déposée, incluant de ne rien faire du tout.

Votre nom, c’est votre image de marque, la fondation sur laquelle l’image de votre groupe est bâtie. C’est votre étendard et vous voulez qu’il flotte fièrement et bien haut tout en vous assurant qu’il est, hors de tout doute, légalement et à perpétuité, le vôtre. La dernière chose que vous souhaitez voir lorsque votre groupe commence à être reconnu est une ordonnance d’interdiction provenant d’un groupe d’une autre ville — ou pire, d’un autre pays où vous deviez partir en tournée — qui a choisi le même nom que vous trois semaines avant vous. Parlez-en aux membres de Bush X, des Charlatans UK, de Blink 182 et de Dinosaur Jr qui ont tous eu un immense « plaisir » à changer leurs noms de groupes dans la foulée d’une telle ordonnance.

Ou parlez-en au groupe Viet Cong, qui figurait sur la longue liste des finalistes de l’édition 2015 du Prix de musique Polaris, et qui a dû changer son nom pour devenir Preoccupations après un tollé public entourant leur décision de nommer leur groupe d’après la faction armée qui a terrorisé les citoyens durant la guerre du Vietnam. Le nom les a même empêchés d’aller où ils le voulaient, puisqu’ils ont perdu des spectacles en Australie pour cette raison.

Il existe un certain nombre de sites Web offrant de judicieux conseils aux musiciens sur la manière de protéger leur nom de groupe, dont notamment une page sur le sujet sur SaskMusic et une autre sur DIY Musician. Tous suggèrent de commencer par une recherche sur ce nom. Le simple fait de le googler n’est pas suffisant. Il existe des sites Web comme Band Vault et Band Name qui effectueront pour vous une telle recherche pour environ 15 $. Si vous entendez déposer votre marque de commerce, il ne suffit pas de chercher un nom identique, il faut également effectuer des recherches pour des noms épelés de manière semblable ou homonymes, car ces groupes auraient des bases suffisantes pour soumettre une réclamation, s’ils le décidaient. Il vous faudra ensuite finaliser votre recherche en vérifiant la Base de données sur les marques de commerce canadiennes de l’Office de la propriété intellectuelle du Canada et, si vous ne voulez pas prendre de risque et que vous avez de grandes ambitions, sur le site Web du US Patent Office également. Si vos ambitions sont mondiales, il vous faudra vérifier la réglementation de chaque pays concernant les marques déposéehttp://www.cipo.ic.gc.cas.

La Common Law stipule que l’utilisation préalable (premier utilisateur) est une preuve valable de la possession d’une marque, donc si vous pouvez démontrer que vous avez utilisé un nom et êtes reconnus par ce nom (p. ex. une critique publiée) avant qui que ce soit d’autre, il est à vous. Et cela est vrai même si vous avez déposé ce nom après avoir commencé votre carrière. Sur son site Web justement intitulé Lawyer/Drummer, l’avocat de la Saskatchewan (et batteur du groupe One Bad Son) Kurt Dahl explique que « dans l’absence d’un dépôt fédéral de votre marque, vos droits se limitent géographiquement à l’étendue de votre réputation. » Ce qui signifie, en langage simple, que si vous ne donnez des concerts qu’à une distance de route de chez vous et que votre groupe est reconnu dans ce territoire, vous ne pouvez établir votre dominance sur ce territoire, mais uniquement sur ce territoire. Cela signifie que si quelqu’un d’autre peut démontrer que son groupe est plus connu ou populaire que le vôtre (grâce à des chiffres de ventes de disques ou de billets de spectacle, des revues de presse, etc.), vous pourriez perdre le droit à votre identité du jour au lendemain. Voulez-vous vraiment courir ce risque ? Si la réponse est non, il serait peut-être le temps de consulter un avocat.

Évidemment, le choix d’un nom de groupe n’est pas de tout repos. Il peut sembler que tous les bons noms ont déjà été choisis. Vous devrez peut-être faire un compromis sur une variation peu satisfaisante de votre 45e choix de nom, mais lorsque c’est décidé et que vous avez investi dans son dépôt, il n’y a plus de retour en arrière. Dans son article intitulé « Naming Your Band—in 10 Easy Steps », l’auteur à l’humour grinçant Mike Blick écrit « essayer de trouver le meilleur nom de groupe de tous les temps est un exercice futile. Le mieux que vous pouvez espérer (et dont se contentent la plupart des groupes) est un mauvais nom de groupe. » Et, afin de vous économiser temps et argent, voici, selon curiosity.com, une liste des noms de groupe les plus communs : Bliss, Mirage, One, Gemini, Legacy, Paradox et Rain.

Les avantages de déposer le nom de votre groupe sont nombreux et de grande portée, en plus d’être impératifs si vous souhaitez perdurer et réussir. Votre image de marque doit être protégée contre des concurrents de bas étage qui pourraient vouloir ternir votre réputation. Cela vous permet également de protéger vos produits dérivés contre les imitations en plus de vous assurer le soutien des autorités légales afin de faire respecter vos droits. Vous pourriez également considérer établir la propriété du nom lui-même — les membres de votre groupe vous remercieront.

Le dernier mot revient à l’avocat Dahl, qui explique qu’il coûte environ 1000 $ pour l’enregistrement d’une marque déposée canadienne. « J’ai été impliqué dans plusieurs litiges concernant des noms de groupe, et je vous assure qu’elles coûtent beaucoup plus cher que le coût de cet enregistrement », confie-t-il. « Je comprends que payer votre loyer, une nouvelle guitare et assurer la maintenance de votre véhicule de tournée sont prioritaires, mais je vous assure que le prix d’un dépôt de marque est de l’argent bien investi. Lorsque l’on constate l’actuel déclin des ventes de musique, il est difficile de nier l’importance grandissante des autres sources de revenus comme les produits dérivés provenant de la valeur de plus en plus importante de l’image de marque de votre groupe. »