Patrimoine canadien a accordé une subvention de 132 000 $ à la Fondation SOCAN par l’entremise du Fonds pour la résilience des travailleurs du secteur des spectacles sur scène du Canada.

Ce généreux soutien permettra à la Fondation SOCAN de présenter, au début de 2023, son Sommet sur l’entrepreneuriat créatif, un rassemblement éducatif virtuel pour aider les créateurs de musique et les travailleurs du domaine du spectacle à développer leur capacité entrepreneuriale.

« La Fondation SOCAN exprime sa gratitude à Patrimoine canadien qui nous permet de servir la communauté avec des programmes solides qui seront financés par le gouvernement du Canada », a déclaré Charlie Wall-Andrews, directrice générale de la Fondation SOCAN. « Nous avons très hâte de soutenir le secteur et de collaborer avec nos partenaires de l’industrie. »

L’annonce a été faite par l’honorable Pablo Rodriguez, ministre du Patrimoine canadien, le 18 octobre 2022 à Montréal. Marc Ouellette, le président du Conseil d’administration de la SOCAN, était présent au nom de la SOCAN et de la Fondation SOCAN.



Notre série de vidéos Les Pros vous présente des leaders dans leur domaine musical qui partagent leurs expériences acquises au fil de la création des œuvres importantes dans leur carrière.

Après avoir sorti leur album Choses Sauvages II en octobre 2021, joué sur à peu près toutes les scènes de festivals québécois durant l’été 2022 et rempli le MTELUS à Montréal en septembre 2022, plus personne ne doute que Choses Sauvages sont des bêtes de scène sur qui on peut toujours compter pour donner un show spectaculairement dansant.

Nous avons rencontré son chanteur et bassiste Félix Bélisle lors du passage remarqué du groupe au FME en Abitibi-Témiscamingue durant la saison estivale pour qu’il nous partage ses conseils pour donner un show parfait.



L’équipe des services numériques de la SOCAN a participé à un webinaire intitulé The Metaverse : A New Music Marketplace le 18 octobre 2022. L’événement examinait comment l’évolution des nouvelles technologies pourrait mieux servir les créateurs de musique, alors que le monde en ligne continue d’évoluer rapidement, passant de sites Web à des espaces interactifs, une tendance qui s’est accélérée au cours des deux dernières années en raison des confinements.

L’événement, qui s’inscrit dans le cadre de la série « Virtual Voices » de la Canadian Music Week, mettait en vedette Dean Wilson, chef de la direction de Seven20 et gérant de deadmau5, et Corey Kovnats, vice-président de Web3 Technology, dapphaus.io. La SOCAN était représentée par Holly Fagan-Lacoste, gestionnaire, affaires numériques et relations avec les partenaires, et Tanner Jackson, agent de licence, affaires numériques. Elle était animée par le webdiffuseur Rudy Blair de Rudy Blair Entertainment et présentée par le Projet Artistes émergents RBC.

Dean Wilson a expliqué comment deadmau5 travaille actuellement avec diverses entreprises de nouvelles technologies à la fine pointe des nouveaux espaces interactifs en ligne, et comment ils « ludifient » l’industrie musicale en combinant la musique à objets de collection numériques.

Wlison a expliqué que dans ces nouveaux espaces interactifs, les artistes peuvent :

  • rencontrer directement leurs fans (qui peuvent également se rencontrer et interagir directement entre eux) ;
  • permettre à ces fans de payer et de percevoir toutes sortes d’actifs, y compris les « stems », des éléments individuels de l’enregistrement d’une chanson comme une ligne de basse, par exemple ;
  • modifier ces stems en y apportant leurs propres éléments musicaux supplémentaires – en ajoutant une ligne et un solo de guitare pour ensuite ;
  • les présenter dans ce marché numérique afin de les vendre.

Il a également affirmé que les artistes, comme les sociétés de jeux, pourront créer leur propre cryptomonnaie, que leurs fans veulent encore posséder et collectionner de la musique, et que dans le métavers, « il n’y a pas de gardien, personne ne prend une part du revenu de l’artiste, il y a une connexion directe avec les fans et ces derniers adorent ça. Les artistes peuvent faire plus d’argent plus rapidement en en faisant plus pour leurs superfans. »

Holly Fagan-Lacoste de la SOCAN abondait dans le même sens : « Même avec un petit noyau de fans d’à peine une centaine de personnes, être actif dans le métavers peut être très utile pour leur carrière. Pensez à Patreon, mais incroyablement interactif. » Elle a également souligné que le métavers valorise fortement la musique, car les fans paient plus pour la posséder en exclusivité que lorsqu’ils l’écoutent en diffusion continue sur les fournisseurs de services numériques. Elle a également souligné un autre avantage : la musique numérique se prête à l’automatisation des données, ce qui permet un meilleur suivi – plus rapide et plus précis – de la musique et donc des redevances pour cette musique.

Tanner Jackson, de SOCAN, a déclaré que la technologie est tellement nouvelle que « nous sommes comme des hommes des cavernes qui frottent deux bâtons ensemble ». Il a également déclaré que le métavers permet aux fans d’un artiste d’être une communauté plutôt que simplement son auditoire et où c’est cette communauté qui détermine la valeur de sa musique plutôt qu’un contrôler d’accès, et c’est l’artiste qui touchera ce que les fans sont prêts à payer pour un morceau de musique ou un autre actif. Il a ajouté que le fait d’œuvrer dans le métavers pour servir les superfans de l’artiste n’empêche pas de continuer à travailler via les sites web traditionnels et les réseaux sociaux pour atteindre le marché au sens large, mais qu’au contraire, cela se construit en parallèle.

Corey Kovnats a mentionné les défis à relever pour tenter de présenter des concerts dans des espaces interactifs en ligne tout en respectant toutes les réglementations internationales qui s’appliquent à un spectacle lorsqu’il est disponible dans le monde entier. Il a également évoqué comment les nouvelles sociétés de métavers tentent de faire porter la responsabilité de la rémunération des créateurs de musique par les utilisateurs qui génèrent le contenu, comme l’a fait YouTube. Certains d’entre eux optent pour une option « notification et retrait » pour la musique sans licence, mais du point de vue de Kovnats, « Dire, “nous leur avons dit de ne pas le faire” n’est pas suffisant. »

Vous pouvez visionner le webinaire en entier ici (en anglias).

La SOCAN et ses précieux membres opérant dans les espaces Web3 ont très hâte de travailler ensemble pour s’assurer que les droits musicaux y sont compris et protégés.