Le Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens (PACC) a le plaisir d’annoncer le nom des finalistes du Prix Slaight Music pour un auteur-compositeur en émergence 2021. Créé en 2017, ce concours célèbre les réalisations actuelles et les promesses d’avenir d’auteurs-compositeurs et autrices-compositrices sur le chemin du succès. La classe de finalistes de cette année compte cinq artistes francophones et six artistes anglophones originaires de partout au Canada. En plus d’un prix en argent, ce concours offre aux lauréats la chance de participer aux camps d’écriture de la SOCAN, de bénéficier d’occasions de mentorat et de se voir reconnaître par l’industrie dans le cadre des Galas 2021 et 2022 de la SOCAN.

Pour la première fois cette année, le Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens invite les amateurs de musique à découvrir de nouvelles œuvres musicales et à voter  pour l’auteur-compositeur ou l’autrice-compositrice de leur choix dans le cadre du second tour de scrutin du jury. Les fans peuvent exprimer leur vote tous les jours sur www.cshf.ca/fr/songwriter-award jusqu’au 15 août à 23 h 59 (HNE) afin de mériter une participation-prime à l’artiste de leur choix. Le nom des lauréats francophone et anglophone sera annoncé au début de septembre.

Les précédents lauréats du Prix Slaight Music pour un auteur-compositeur en émergence sont Charlotte Cardin, Jessie Reyez, Lowell et Les Louanges.

« La classe de finissants de cette année renferme certains des artistes les plus emballants et les plus novateurs de la musique actuelle », a affirmé le président de Slaight Music Derrick Ross. « Leur métier d’auteur-compositeur est nourri par un besoin d’introspection et une volonté de s’exprimer pleinement en partageant fièrement la richesse des expériences et des histoires qui illustrent la diversité de nos communautés et de notre paysage musical. Nos plus sincères félicitations à l’ensemble des finalistes. Nous sommes ravis de voir que les Canadiens auront l’occasion de découvrir la musique de ces talentueux auteurs-compositeurs et d’exprimer leur vote en faveur d’artistes qui seront peut-être un jour intronisés au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens. »

Le concours du Prix Slaight Music pour un auteur-compositeur en émergence de cette année a donné lieu à 40 candidatures de haute qualité. La liste des finalistes a été établie par un jury de professionnels de l’industrie musicale.

Les finalistes de la catégorie francophone du Prix Slaight Music pour un auteur-compositeur en émergence 2021 sont : Ariane Roy, Klô Pelgag, Laurence-Anne, P’tit Belliveau, et Sarahmée. Les finalistes de la catégorie anglophone sont LU KALA, Mustafa, Savannah Ré, Shay Lia, TOBi, et William Prince.

Pour le texte intégral des biographies, pour l’écoute en continu, pour le vote et pour en savoir plus sur le Prix Slaight Music pour un auteur-compositeur en émergence, rendez-vous sur www.cshf.ca/fr/songwriter-award.



L’incontournable chanson « Vivre dans la nuit » du groupe Nuance sera intronisée au Panthéon des auteurs et compositeurs canadiens le mardi 10 août à 21h lors de l’émission Bonsoir Bonsoir sur les ondes d’ICI télé. Pour l’occasion, la chanson sera interprétée par Fanny Bloom et Patsy Galant en présence de Sandra Dorion.

Écrite et composée par le groupe composé de Sandra Dorion (voix), Denis Lalonde (guitare), Mario Dubé (claviers), Daniel King (batterie) et Mario Laniel (basse), « Vivre dans la nuit », qui a passé 16 semaines au #1 du palmarès, est un hymne pour les noctambules qui se résignent à leur sort, une complainte rock gorgée de désillusion. Lorsque Nuance lance Vivre dans la nuit en 1984, c’est tout un pan de la population active qui se sent interpellée par les paroles. Les gardiens de sécurité dans les tours à bureaux vides, les barmans qui ont pris un shooter de trop avec les clients avant le close, les danseuses qui ont dû composer avec le pire dans l’isoloir, les chauffeurs de taxi qui, trop souvent, épongent les restes d’une soirée trop arrosée sur leur banquette arrière. Les gens à qui, habituellement, les poètes ne pensent pas.

Vendu à 88 000 d’exemplaires, au creux d’une période difficile pour l’industrie de la musique francophone dans la Belle Province, le 45-tours de Vivre dans la nuit permettra aux Gatinois de loger pendant plusieurs semaines au palmarès. Pas mal, pour une chanson écrite sous pression. « En 1983, on est entré en studio rapidement parce que notre chanson Amour sans romance avait quand même connu du succès sur les palmarès, se souvient Sandra. Très vite, on nous a demandé de réécrire un hit ».

L’album Vivre dans la nuit sortira plus tard en 1984, incluant, outre la pièce-titre, les succès « Libre » et « Sans être aimée ». Si le public adore et entonne les mots face à la scène en concert, l’intelligentsia d’alors se moque vertement de la prose des cinq paroliers originaires de l’Outaouais. La rançon de la gloire, sans doute. Sandra Dorion, aujourd’hui réorientée vers l’enseignement au primaire, se remémore les critiques acerbes de Nathalie Petrowski et des autres chroniqueurs avec un pincement au cœur. « On a été très jugés au niveau de la langue. Moi, je suis anglophone à la base. Je viens d’Aylmer, j’ai enseigné l’anglais… On m’a demandé de chanter et d’écrire en français avec un groupe qui, quand même, était francophone. […] Évidemment, on a une des maladresses au niveau de l’écriture. J’en conviens aujourd’hui, je le reconnais ». Maladresses ou pas, leurs mots résonnent fort. L’interprétation, sentie et vive, marque durablement les esprits.

Plutôt que de se laisser miner par les mauvaises langues, les membres de Nuance s’accrochent à leurs deux nominations aux Prix Juno et aux trois prix remportés au Gala de l’ADISQ: Découverte de l’année en 1986, 45-tours le plus vendu et Groupe francophone de l’année en 1987. Nuance lance l’album Journal intime, un dernier effort paru en 1988 qui sonnera le glas des carrières musicales de tout le monde. Ou presque.

Seul Mario Dubé continuera sa route dans le milieu du spectacle, notamment à titre de directeur de tournée. Sandra, elle, s’autorisera un bref retour avec le disque Sandra telle quelle en 2011, avant de définitivement faire une croix sur sa vie d’artiste. Mario Laniel est à présent informaticien au gouvernement, Denis Lalonde vend aujourd’hui des assurances et Daniel King s’est ouvert une garderie. Plus personne, à ce jour, ne vit dans la nuit. Les membres de Nuance travaillent pour leurs gagne-pains, ils ont des jobs comme tous les autres.

 



Thierry Larose, récipiendaire du Prix de la chanson SOCAN 2021 et Sara Dendane, responsable A&R pour la SOCAN.

Thierry Larose, récipiendaire du Prix de la chanson SOCAN 2021 et Sara Dendane, responsable A&R pour la SOCAN.

Les amateurs de musique ont voté ! La chanson « Les amants de Pompéi », écrite et interprétée par Thierry Larose, originaire de Marieville, au Québec, est la gagnante de la 16e édition du Prix de la chanson SOCAN, faisant de son auteur-compositeur le plus jeune récipiendaire de l’histoire du concours.

Chanson d’amour dépeignant un triangle amoureux improbable, « Les amants de Pompéi », éditée par Les éditions Bravo musique inc, s’inspire d’une tragédie historique que Larose imprègne de sonorités pop alternatives lumineuses et tout en délicatesse, offrant ainsi un écho tragico-romantique aux tourbillons des relations sentimentales juvéniles d’aujourd’hui.

« Un gros merci à toutes les vaillantes personnes qui ont voté quotidiennement pour ma chanson », a déclaré Thierry Larose. D’avoir été sélectionné pour le prix était pour moi déjà tout qu’un honneur, le voici doublé par votre soutien. Je vous laisse sur ces paroles de Charlebois, qui sont d’adon : ‘’J’aime mon prochain, j’aime mon public / Tout ce que je veux c’est que ça clique’’. »

En plus du prestige de la victoire, Thierry Larose reçoit une bourse de 5000 $, un clavier Yamaha, et une carte cadeau de 500 $ de Long & McQuade.

Alors que les créateurs de musique continuent d’être particulièrement touchés par les contrecoups de la pandémie, le Prix de la chanson SOCAN présente, pour la deuxième année consécutive, des prix en espèces de 500 $ aux créateurs des neuf autres chansons finalistes, une aide financière qui arrivera à point nommé pour plusieurs des créateurs de musique émergents les plus talentueux du Canada.

« Le Prix de la chanson SOCAN a pour but d’identifier et de célébrer les auteurs-compositeurs émergents du Canada et Thierry Larose faisait partie de l’exceptionnelle cohorte de l’édition 2021, a déclaré Jennifer Brown, chef de la direction de la SOCAN. Nous sommes une fois de plus heureux de pouvoir récompenser l’excellence des 10 chansons finalistes. »

Marc-André Pilon, programmateur musicale et animateur à SiriusXM et membre du groupe de 15 panélistes du Prix de la chanson SOCAN qui ont participé au processus de sélection des dix chansons finalistes, a déclaré ce qui suit au sujet de « Les amants de Pompéi » : « Si l’on connaissait déjà les talents de mélodiste de Thierry Larose grâce à ses remarquables prestations scéniques, c’est avec « Les amants de Pompéi » qu’il prouve l’étendue de sa créativité. Des notes de pianos de l’intro aux chœurs enjoués et transposés de la finale, ce bijou pop nous tient en haleine et nous invite à découvrir l’œuvre du jeune auteur-compositeur. »

Le Prix de la chanson SOCAN est le seul prix majeur pour les auteurs-compositeurs émergents au Canada où ce sont les amateurs de musique qui choisissent le gagnant. Ainsi, du 17 juin au 1er juillet dernier, le public a voté pour les 10 chansons finalistes exceptionnelles écrites par des auteurs-compositeurs émergents francophones. Les finalistes des volets francophones et anglophones du Prix ont été sélectionnés par un panel de 15 experts estimés de l’industrie musicale.

La SOCAN ne joue aucun rôle dans la détermination des finalistes ou des gagnants, sauf pour s’assurer qu’ils répondent aux critères d’admissibilité.

La chanson gagnante du SOCAN Songwriting Prize, le volet anglophone pour les chansons en anglais, est « Western Skies », écrite et interprétée par Billy Raffoul et éditée par Warner Chappell Music Canada.

Les autres finalistes de l’édition francophone étaient :

  • « Accident » – écrite par Laurence-Anne Gagné-Charest et interprétée par Laurence-Anne.
  • « Demande-moi » – écrite et interprétée par Maude Audet et éditée par Les éditions Bravo musique inc.
  • « Income Tax » – écrite par Jonah Richard Guimond, interprétée par P’tit Belliveau et éditée par Édition Bonsound.
  • « Le cœur a ses raisons » – écrite par Gary Derussy, Sarahmée Ouellet, Clément Langlois-Légaré, Thomas Lapointe et Diego Montenegro, interprétée par Sarahmée.
  • « OK » – écrite par Michael Mlakar, Adel Kazi-Aoual, Émile Désilets, Clément Langlois-Légaré et Pascal Boisseau, interprétée par Clay and Friends.
  • « Oui Toi » – écrite par Léo Fougères, Clément Langlois-Légaré, Tom St-Laurent et Adel Kazi-Aoual, interprétée par FouKi et éditée par Disque 7ieme ciel.
  • « Ta main » – écrite par Ariane Roy, Pierre Emmanuel Beaudoin, Vincent Gagnon, Dominique Plante, Cédric Martel et Roxane Azzaria, interprétée par Ariane Roy.
  • « Tempérance » – écrite par Emerik St-Cyr Labbe, interprétée par Mon Doux Saigneur.
  • « Tu m’connais trop bien » – écrite et interprétée par Gab Bouchard et éditée par Les éditions Bravo musique inc.

Le gagnant de l’édition 2020 du Prix de la chanson SOCAN était « Maintenant ou jamais », écrite par Félix Dyotte et interprétée par Évelyne Brochu. La liste des gagnants des éditions précédentes est disponible ici.