Portée par des rumeurs on ne peut plus favorables, l’auteure-compositrice Amélie Beyries – BEYRIES pour les intimes – lancera son tout premier album à l’hiver 2017.

Mais pourquoi en parler maintenant ? Parce que la musicienne autodidacte partira en tournée au cours des prochains jours, une tournée qui lui permettra de se mettre sous la dent les compositions qui feront l’objet de ce premier opus aux mouvances folk. Ainsi, BEYRIES partira vers l’Ouest canadien, alors qu’une série de dix à quinze concerts de petite à moyenne envergure l’attendent.

« Jouer et partager la musique, faire des rencontres et amorcer un ressourcement profond à travers le plein air et le voyage, explique la jeune femme à propos de ce qui la pousse à débuter cette première série de concerts. Ça fait longtemps que je veux traverser le Canada. Quand nous avons signé chez Bonsound, au début de l’année, nous avons établi l’échéancier d’ici au lancement de l’album, et je me suis rendu compte que je devais rapidement gagner de l’expérience de scène. Faire la traversée serait un excellent moyen d’y parvenir. Aussi, je me suis rendu compte que j’avais une fatigue accumulée et que c’était un moment idéal pour faire un long voyage et prendre soin de moi. C’est donc devenu un projet idéal. »

Si l’on considère le vaste intérêt que les médias québécois auront porté au lancement de son premier vidéoclip Soldier au début juin 2016, il n’est pas surprenant de voir plusieurs noms dans l’industrie lui prêter main-forte dans les balbutiements de sa carrière d’auteure-compositrice. C’est le cas pour le multi-instrumentiste, arrangeur, auteur-compositeur et pratiquement homme à tout faire Alex McMahon, qui signera la réalisation de cet album.

« Je peux dire que c’est en grande partie grâce à lui s’il y a un projet d’album. Je n’étais pas à mon meilleur quand nous avons enregistré le EP l’été passé. J’étais très fatiguée et je manquais de confiance en moi, mais il m’a soutenue et encouragée. Je lui en suis très reconnaissante. Il a un talent hors du commun qu’il met au service des chansons. Nous avons beaucoup de plaisir à travailler ensemble. J’ai aussi eu la chance d’avoir Guillaume Chartrain (basse, mix), mon ami d’enfance qui, comme par hasard, commençait à travailler avec Alex sur d’autres projets. J’étais très heureuse de le retrouver en studio. C’est très significatif pour moi. Guillaume et moi avons grandi ensemble, c’est mon premier ami. Et pour finir, Alex m’a proposé de travailler avec Joseph Marchand (guitares). Ça devenait difficile d’être mieux entourée », affirme la chanteuse qui ajoute avoir eu la chance de collaborer avec Louis-Jean Cormier sur son seul titre dans la langue de Molière de l’album.

« Quand nous avons terminé le EP, nous l’avons envoyé à quelques personnes dans l’industrie et mes chansons se sont rendues aux oreilles de Louis-Jean Cormier. Il a aimé la musique et nous lui avons proposé d’enregistrer une nouvelle chanson que j’avais composée avec mon ami Maxime Le Flaguais qui signe le texte. Louis-Jean a accepté de réaliser et chanter en duo avec moi. Je suis très touchée qu’il ait accepté, j’admire son talent. Cette chanson est ma première collaboration en équipe et ma seule chanson en français. Je suis très émue à chaque fois que je la joue. »

Pour BEYRIES, cela constitue autant de preuves tangibles que la musique peut parfois prendre au détour quiconque ne s’y attend pas. Elle conclut, visiblement ravie d’avoir eu tort sur ce point : « Faire de la musique un métier n’a jamais été une option pour moi. La musique a toujours été un espace personnel que je partageais très peu avec mon entourage. J’ai choisi une carrière plus conventionnelle. C’est ce qui me semblait la meilleure décision au début de la vingtaine. »