L’artiste de hip-hop Shad aime les différentes énergies que procure une collaboration. Deux fois en nomination au prix Polaris et gagnant d’un prix JUNO, Shad en est à son quatrième album, Flying Colours, qui comprend plusieurs artistes invités tels que Lights, k-os, Saukrates, Eternia et de nombreuses coécritures avec des producteurs et auteurs-compositeurs, dont Max Zipursky, Ian Koiter, Michael Tompkins, Ric Notes et le DJ Skratch Bastid.

L’artiste né au Kenya, venu au Canada avec ses parents d’origine Rwandaise alors qu’il était enfant, s’occupe lui-même de toutes les paroles, abordant des sujets d’actualité et d’autres plus personnels tels que dans la chanson « Fam Jam (Fe Sum Immigrins) » qui parle de sa propre expérience d’immigrant, « He Say She Say » qui parle d’une relation et « Long Jawn », qui est plutôt de style libre. Mais quand vient le temps d’enregistrer, il aime les collaborations.

« Dans cet album, j’ai voulu me surpasser, être plus inventif, plus imaginatif, » dit Shad, âgé de 31 ans, dont le nom complet est Shadrach Kabango. « C’est très difficile d’essayer de communiquer des idées, parce que je n’ai jamais su ce que j’essayais de faire, mais avec ces artistes et cet album en particulier j’ai au moins été capable de faire passer quelque chose, d’exprimer une atmosphère et ce qui m’a inspiré. Nous avons simplement essayé pour voir ce que ça allait donner. »

« C’est à la fois amusant et génial d’être simplement dans le studio avec ces musiciens. »

Shad décrit son coauteur de longue date, Koiter, un musicien d’expérience qui propose rapidement des morceaux, comme ayant une « approche mathématique » alors que Skratch Bastid « déborde d’une énergie contagieuse » en termes d’ondes positives. Shad le surnomme « l’historien de la musique » avec « une bibliothèque de rythmes de batterie et de références. »

Max Zipursky est un « magicien du piano » qui peut transformer une simple suite d’accords « en une musique colorée et magnifique », alors que Michael Tompkins, ami d’enfance de Shad, a « une écriture soignée » parce qu’il bat le rythme de toutes ses mélodies et boucle habilement ses morceaux. Quant à Ric Notes, il « jongle avec les sons » et lui envoie des pistes par courriel qui sont « débordantes d’énergie ».

« Il y a plusieurs choses que j’aime dans la collaboration, » explique Shad, qui joue de la guitare et un peu du piano. « Il y a des choses dans lesquelles je ne suis pas vraiment bon et où les autres peuvent m’aider, que ce soit de jouer d’un instrument ou d’écrire de la musique.

« C’est à la fois amusant et génial d’être simplement dans le studio avec ces musiciens si doués et de pouvoir observer tout ça, » ajoute-t-il. « L’énergie, également, est parfois pour moi aussi importante que les contributions à l’écriture et à l’interprétation. Cette énergie est très musicale. »

Quelques faits
Éditeur :
s/o
Discographie : When This Is Over (2005), La Cassette Mixée (2007), The Old Prince (2007), Besides (mixage, 2011), Songs (EP avec Dallas Green, 2011), TSOL (2011), Melancholy and the Infinite Shadness (mixage, 2012), The Spring Up (EP avec Skratch Bastid, 2012), Flying Colours (2013)
Visitez www.shadk.com
Membre de la SOCAN depuis 2006

Parcours

  • Obtient son diplôme de maîtrise en Arts libéraux à l’Université Simon Fraser
  • Joue beaucoup au basketball (« C’est le seul exercice physique que j’aime. »)
  • Anime un documentaire sur l’histoire du hip hop